Si l’on peut concevoir que la logique historique des sociétés humaines suit l’évolution des méandres des fleuves jusqu’aux grands ensembles océaniques, la non-maîtrise des mers par les peuples, notamment ceux de la côte du golfe de Guinée, pourrait constituer dans les années à venir un de leur plus sérieux handicap.
Rappelons-nous ainsi, ces grands empires africains du Moyen-âge qui n’avaient pas de tradition maritime, du moins hauturière, qui se sont développés cependant dans les boucles des fleuves Niger et Sénégal, permettant ainsi à toute la façade Atlantique du continent noir, de participer aux échanges commerciaux timidement et sans gloire véritable. La découverte des Amériques, nous laisse également témoignage au travers du commerce transatlantique, du développement de ce continent tristement célèbre, du fait de traite d’esclaves, trafics de rhum, d’épices ou de pacotille, et ce, durant plusieurs siècles.
Plusieurs états d’Europe tels que l’Angleterre, la France, le Portugal et l’Espagne connurent durant ces périodes un grand rayonnement, grâce notamment à la puissance de leur flotte, la maîtrise des techniques de navigation et le contrôle des routes du commerce. Devenus des thalassocraties, ces pays accumulèrent des richesses destinées à la promotion du développement de leurs métropoles respectives et participèrent de façon active à la révolution industrielle des 18ème et 19ème siècles avant de se lancer dans le contrôle de l’intérieur de terres acquises ou conquises essentiellement sur le continent africain. La conférence de Berlin (1884-1885) qui consacra l’une des plus symboliques partitions de l’Afrique, favorisa ainsi, le partage de territoires en vue de l’exploitation de richesses.
La mer étant alors, considérée simplement comme voie de communication pour les échanges entre métropoles.
Conséquence presque directe, des infrastructures portuaires et des chemins de fer virent le jour sur le continent noir. Les populations se sédentarisaient le long du littoral plus précisément dans le golfe de Guinée (par extension de la Côte d’Ivoire à l’Angola), où café, cacao, bois, caoutchouc, en somme, une variété de produits tropicaux étaient exploités systématiquement et exportés vers l’Europe.
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Par Raymond Laurent ASSOUA
Rappelons-nous ainsi, ces grands empires africains du Moyen-âge qui n’avaient pas de tradition maritime, du moins hauturière, qui se sont développés cependant dans les boucles des fleuves Niger et Sénégal, permettant ainsi à toute la façade Atlantique du continent noir, de participer aux échanges commerciaux timidement et sans gloire véritable. La découverte des Amériques, nous laisse également témoignage au travers du commerce transatlantique, du développement de ce continent tristement célèbre, du fait de traite d’esclaves, trafics de rhum, d’épices ou de pacotille, et ce, durant plusieurs siècles.
Plusieurs états d’Europe tels que l’Angleterre, la France, le Portugal et l’Espagne connurent durant ces périodes un grand rayonnement, grâce notamment à la puissance de leur flotte, la maîtrise des techniques de navigation et le contrôle des routes du commerce. Devenus des thalassocraties, ces pays accumulèrent des richesses destinées à la promotion du développement de leurs métropoles respectives et participèrent de façon active à la révolution industrielle des 18ème et 19ème siècles avant de se lancer dans le contrôle de l’intérieur de terres acquises ou conquises essentiellement sur le continent africain. La conférence de Berlin (1884-1885) qui consacra l’une des plus symboliques partitions de l’Afrique, favorisa ainsi, le partage de territoires en vue de l’exploitation de richesses.
La mer étant alors, considérée simplement comme voie de communication pour les échanges entre métropoles.
Conséquence presque directe, des infrastructures portuaires et des chemins de fer virent le jour sur le continent noir. Les populations se sédentarisaient le long du littoral plus précisément dans le golfe de Guinée (par extension de la Côte d’Ivoire à l’Angola), où café, cacao, bois, caoutchouc, en somme, une variété de produits tropicaux étaient exploités systématiquement et exportés vers l’Europe.
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