La Journée météorologique mondiale a été célébrée le lundi 23 mars 2009 à l’immeuble Versus Bank au Plateau, sous l’égide de la Sodexam et en présence de M. Patrick Achi, ministre des Infrastructures Economiques. Le thème retenu cette année était : « Le temps, le climat et l’air que nous respirons ».
23 mars 1950, 23 mars 2009.. Cela fait 59 ans que la Convention météorologique a vu le jour. La journée météorologique, a pour objectif de parler du temps, du climat et de leurs répercussions sur les activités humaines. C’est pourquoi, le ministre Patrick Achi a souligné que le thème de l’édition du jour a été choisi pour mettre l’accent sur l’impact du changement climatique sur les activités globales dans le monde et en particulier en Côte d’Ivoire. Le ministre a affirmé que les données climatiques ont montré que le pays s’est réchauffé en moyenne de 0,3° C depuis près de vingt (20) ans. Les aléas climatiques avaient déjà entraîné la sécheresse de 1985 dans le Nord du pays et les inondations de 1996 avaient provoqué la mort de plus de trente (30) personnes. « La prise en compte des changements climatiques est primordiale pour notre agriculture, notre système aéronautique et pour le secteur maritime », a souligné le ministre des Infrastructures Economiques pour dire que ces domaines sont tributaires des prévisions météo. Quant à M. Guéi Goroga, directeur de la Météorologie, il a démontré que le climat et le temps sont des ressources majeures qui doivent être prises en compte dans les activités de développement durable. Les changements climatiques constituant une menace pour le monde entier et surtout pour les pays en voie de développement, il est impérieux pour la Côte d’Ivoire de s’en prémunir. Pour M. Goroga, cela passe par des mesures d’adaptation. « Notre pays doit adapter ces activités en fonction du climat. La veille climatique préserve l’économie, et surtout des vies », a-t-il prévenu. Puis, il a fait un rappel de l’influence du climat sur l’intégration sociale en Côte d’Ivoire. Dans les années 70, une terrible sécheresse avait frappé les pays sahéliens.. Cela a entraîné une immigration massive de ces populations vers la Côte d’Ivoire. En 1985, c’est une autre sécheresse qui a sévi dans le Nord ivoirien, provoquant une migration des populations de ces zones vers les zones forestières et le littoral. Mais aujourd’hui, ce sont ces zones forestières et littorales qui sont menacées. Aussi, les mêmes conséquences sur la cohésion sociale et l’économie sont à craindre. C’est dans ce sens que M. Gohourou Parfait, directeur général de la Décentralisation et du Développement local, et Georges Phillipe Ezaley DG de la Sodexam (Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique) ont lancé un appel aux collectivités décentralisées afin qu’elles intègrent la météo dans leurs localités. Pour cela, ils ont plaidé pour qu’elles se dotent de petites structures de collectes des données météo. La cérémonie s’est achevée par la signature d’un accord cadre de partenariat entre la Sodexam, le Centre de Recherche Océanographique, les ports d’Abidjan et de San-Pedro. Il permettra aux différentes structures de bénéficier en temps réels des prévisions de la Sodexam dans le cadre de leurs activités.
Olivier Guédé
23 mars 1950, 23 mars 2009.. Cela fait 59 ans que la Convention météorologique a vu le jour. La journée météorologique, a pour objectif de parler du temps, du climat et de leurs répercussions sur les activités humaines. C’est pourquoi, le ministre Patrick Achi a souligné que le thème de l’édition du jour a été choisi pour mettre l’accent sur l’impact du changement climatique sur les activités globales dans le monde et en particulier en Côte d’Ivoire. Le ministre a affirmé que les données climatiques ont montré que le pays s’est réchauffé en moyenne de 0,3° C depuis près de vingt (20) ans. Les aléas climatiques avaient déjà entraîné la sécheresse de 1985 dans le Nord du pays et les inondations de 1996 avaient provoqué la mort de plus de trente (30) personnes. « La prise en compte des changements climatiques est primordiale pour notre agriculture, notre système aéronautique et pour le secteur maritime », a souligné le ministre des Infrastructures Economiques pour dire que ces domaines sont tributaires des prévisions météo. Quant à M. Guéi Goroga, directeur de la Météorologie, il a démontré que le climat et le temps sont des ressources majeures qui doivent être prises en compte dans les activités de développement durable. Les changements climatiques constituant une menace pour le monde entier et surtout pour les pays en voie de développement, il est impérieux pour la Côte d’Ivoire de s’en prémunir. Pour M. Goroga, cela passe par des mesures d’adaptation. « Notre pays doit adapter ces activités en fonction du climat. La veille climatique préserve l’économie, et surtout des vies », a-t-il prévenu. Puis, il a fait un rappel de l’influence du climat sur l’intégration sociale en Côte d’Ivoire. Dans les années 70, une terrible sécheresse avait frappé les pays sahéliens.. Cela a entraîné une immigration massive de ces populations vers la Côte d’Ivoire. En 1985, c’est une autre sécheresse qui a sévi dans le Nord ivoirien, provoquant une migration des populations de ces zones vers les zones forestières et le littoral. Mais aujourd’hui, ce sont ces zones forestières et littorales qui sont menacées. Aussi, les mêmes conséquences sur la cohésion sociale et l’économie sont à craindre. C’est dans ce sens que M. Gohourou Parfait, directeur général de la Décentralisation et du Développement local, et Georges Phillipe Ezaley DG de la Sodexam (Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique) ont lancé un appel aux collectivités décentralisées afin qu’elles intègrent la météo dans leurs localités. Pour cela, ils ont plaidé pour qu’elles se dotent de petites structures de collectes des données météo. La cérémonie s’est achevée par la signature d’un accord cadre de partenariat entre la Sodexam, le Centre de Recherche Océanographique, les ports d’Abidjan et de San-Pedro. Il permettra aux différentes structures de bénéficier en temps réels des prévisions de la Sodexam dans le cadre de leurs activités.
Olivier Guédé