Le confrère Le Nouveau Réveil continue d'avoir le soutien des Ivoiriens dans l'affaire qui a vu l'un des siens, Gnamantêh, écroué à la Maca. Celui de l'Abbé Wadja laisse perplexe.
Monsieur le Directeur général du groupe “Le réveil”
Monsieur le Directeur général,
J'ai, comme la plupart de mes concitoyens et de mes concitoyennes, appris avec stupéfaction et avec un sentiment de révolte intérieure, la nouvelle de l'interpellation de deux de vos collaborateurs dont l'un croupit depuis quelques jours dans les geôles sombres de la Maca, et leur audition judicaire à la Brigade de recherches de la Gendarmerie nationale, suite à ce qu'il est désormais convenu d'appeler l'affaire " AIi Baba et les quarante voleurs ", au motif qu'ils auraient offensé le chef de l'Etat.
Face au harcèlement permanent, aux tentatives de corruption, aux menaces, aux actes de violence et d'humiliation auxquels votre organe de presse et certains de vos collaborateurs sont confrontés, et à cette manière étrange et rébarbative d'appliquer la Justice dans un pays qui se dit démocratique, je voudrais vous exprimer à vous-même et à l'ensemble du personnel du Groupe que vous dirigez avec bonheur, ma profonde solidarité et mon soutien indéfectible.
Le métier du journaliste n'est-il pas d'informer ses concitoyens et ses concitoyennes? Comment justifier cette attitude des tenants du pouvoir dont le dessein, assurément, est d'empêcher la manifestation de la Vérité, de dénoncer les tares, les dérives et les actes intrinsèquement mauvais que certains d'entre eux posent de jour comme de nuit? La récente interpellation du ministre et Député Anaky Kobenan Innocent n'est-elle pas la preuve suffisante d'une fuite en avant des tenants du pouvoir?
En tant que Prêtre de Jésus- Christ, investi d'une mission de Justice, de Vérité et de Liberté, je me sens entièrement solidaire de votre combat pour la Liberté: celle de l'expression et de la presse, et vous assure de mon humble prière.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général et Cher Frère, l'expression de mes sentiments fraternels en Jésus Notre Seigneur.
Le Curé
Abbé James Aka Wadja
Les titres et le chapeau sont de la rédaction
Monsieur le Directeur général du groupe “Le réveil”
Monsieur le Directeur général,
J'ai, comme la plupart de mes concitoyens et de mes concitoyennes, appris avec stupéfaction et avec un sentiment de révolte intérieure, la nouvelle de l'interpellation de deux de vos collaborateurs dont l'un croupit depuis quelques jours dans les geôles sombres de la Maca, et leur audition judicaire à la Brigade de recherches de la Gendarmerie nationale, suite à ce qu'il est désormais convenu d'appeler l'affaire " AIi Baba et les quarante voleurs ", au motif qu'ils auraient offensé le chef de l'Etat.
Face au harcèlement permanent, aux tentatives de corruption, aux menaces, aux actes de violence et d'humiliation auxquels votre organe de presse et certains de vos collaborateurs sont confrontés, et à cette manière étrange et rébarbative d'appliquer la Justice dans un pays qui se dit démocratique, je voudrais vous exprimer à vous-même et à l'ensemble du personnel du Groupe que vous dirigez avec bonheur, ma profonde solidarité et mon soutien indéfectible.
Le métier du journaliste n'est-il pas d'informer ses concitoyens et ses concitoyennes? Comment justifier cette attitude des tenants du pouvoir dont le dessein, assurément, est d'empêcher la manifestation de la Vérité, de dénoncer les tares, les dérives et les actes intrinsèquement mauvais que certains d'entre eux posent de jour comme de nuit? La récente interpellation du ministre et Député Anaky Kobenan Innocent n'est-elle pas la preuve suffisante d'une fuite en avant des tenants du pouvoir?
En tant que Prêtre de Jésus- Christ, investi d'une mission de Justice, de Vérité et de Liberté, je me sens entièrement solidaire de votre combat pour la Liberté: celle de l'expression et de la presse, et vous assure de mon humble prière.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général et Cher Frère, l'expression de mes sentiments fraternels en Jésus Notre Seigneur.
Le Curé
Abbé James Aka Wadja
Les titres et le chapeau sont de la rédaction