Météorologie : Dix milliards d’investissement pour être au meilleur niveau

La commémoration de la journée de la météorologie, lundi 23 mars, a été l’occasion pour le ministre des Infrastructures économiques, Achi Patrick, d’affirmer, à l’immeuble Crrae-Uemoa au Plateau, la nécessité pour la Côte d’Ivoire de développer des activités météorologiques. Car la météo est au cœur de toutes les activités humaines. C’est pourquoi, a-t-il dit, “chacun doit prendre ses responsabilités car les changements climatiques sont à nos portes”. Le ministre Achi Patrick a expliqué comment l’information météo peut être utile dans des activités comme la planification de l’entretien routier. Aussi a-t-il demandé aux collectivités décentralisées de s’y intéresser.

Le directeur général de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam), Georges Ezalé, a lui soutenu le discours du ministre et plaidé pour que se développe en Côte d’Ivoire une culture de l’usage de la météo. “La Sodexam a une expertise avérée qu’elle veut mettre à la disposition du plus grand nombre. La météo est une richesse. Et il est important qu’elle parvienne à la base pour un développement durable”, a-t-il indiqué. Au regard des responsabilités qu’implique ce rôle, Georges Ezalé a souligné que la structure qu’elle dirige a besoin de renforcer ses capacités. D’où la signature, lundi, d’une convention cadre de partenariat sur la météorologie marine entre la Sodexam, le port autonome de San Pedro, le port autonome d’Abidjan et le centre de recherche océanographique. Le directeur de la Sodexam a ensuite annoncé qu’un projet d’investissements de 10 milliards de francs cfa sera réalisé à l’horizon 2018, pour se maintenir au meilleur niveau.

Selon un rapport du Conseil international pour la science (Cius) et de l’Organisation météorologique mondiale (Omm) publié le 25 février, l’Antarctique connaît un réchauffement bien plus généralisé qu’on ne le croyait. Le rapport intitulé «état de la recherche polaire» constate que le déclin de la neige et de la glace dans les régions polaires a des répercussions sur les moyens de subsistance des populations de l’Arctique, sur la flore et la faune locales ainsi que sur la circulation océanique et le niveau de la mer.




David Ya