Que cache le deal entre les représentants du Pdci en Allemagne et l'ex-rébellion ? En tout cas, ceux-ci viennent d'intégrer la Cei locale pour le compte des mouvements rebelles.
Pour les besoins des élections générales prochaines en Côte-d'Ivoire, les Ivoiriens vivant à l'extérieur du territoire national sont appelés à se faire recenser dans leurs ambassades respectives. A cet effet, des commissions locales, composées selon les termes de l’Accord de Ouaga, des seuls signataires des mémorables Accords de Linas-Marcoussis, sont installés dans un peu plus d'une vingtaine de pays de par le monde. Pour rappel, les signataires à Marcoussis furent les partis politiques représentés au parlement de Côte-d'Ivoire et les Mouvements rebelles, le Mpci, accompagnés de ses tentacules depuis belle lurette désuètes, que furent le Mpigo (Ndlr Mouvement patriotique ivoirien du Grand-Ouest) de feu " Doh Félix " et autres Roger Banchi et du Mjp (Ndlr, Mouvement pour la justice et la paix) des pseudos commandants Dély Gaspard et Loss. Lors de la mise en place de la Commission électorale indépendante en Allemagne, certaines personnes ont été retenues au compte du Mpigo, du Mpci et de l'Udpci. Mais à la vérité, ces derniers sont plutôt des responsables locaux du Pdci-Rda. Il s'agit de Mme Sylvie Glao, présidente de la jeunesse Pdci en Allemagne qui siège au compte de l'Udpci. M. Olivier Ouya, militant du Pdci, résidant á Hambourg, occupe le siège du Mjp. tandis que M. Elie Bogne est bombardé représentant du Mpigo. Le dernier cité, il faut le signaler, est détenteur d'un titre de séjour provisoire communément appelé Duldung en Allemagne, et ne peut donc, selon les dispositions du droit d'asile allemand, quitter la commune d'Hambourg où il réside sans autorisation. Elie Bogne ne possède aucun permis de travail. Peut-il siéger dans une commission électorale ivoirienne pendant que les autorités allemandes le considèrent comme apatrides ? Voilà toute la question. Certainement que Doh Félix de sa tombe saura apprécier sa nouvelle recrue rebelle. Toutes ces usurpations auraient été goupillées par M. Téhé Antoine, ci-devant délégué fédéral du Pdci en Rfa dans une double volonté, pécuniaire et politique. Pécuniaire pour la simple raison que les membres des commissions perçoivent du contribuable ivoirien et des bailleurs de fonds, mensuellement 300 à 400 euros (197 á 262000 Fcfa). Politique car cette construction permet au Rhdp d'obtenir la majorité au sein de la Cei en République fédérale d'Allemagne. En cas de litige, le Rhdp se trouverait dans une position dominante face au Cnrd de la mouvance présidentielle. Le cas de l'Allemagne vient donc renforcer les Ivoiriens protestataires résidents en Suisse qui, dernièrement, dénonçaient une pratique tolérée, selon eux, par la Cei qui a vu des militants du Rdr ou du Pdci intégrer la commission en qualité de représentants en Suisse des mouvements rebelles. (Mpci, Mpigo, Mjp) ainsi que des partis politiques tels que l'Udcy et le Pit.
Louty Guégouhin
Une correspondance
Pour les besoins des élections générales prochaines en Côte-d'Ivoire, les Ivoiriens vivant à l'extérieur du territoire national sont appelés à se faire recenser dans leurs ambassades respectives. A cet effet, des commissions locales, composées selon les termes de l’Accord de Ouaga, des seuls signataires des mémorables Accords de Linas-Marcoussis, sont installés dans un peu plus d'une vingtaine de pays de par le monde. Pour rappel, les signataires à Marcoussis furent les partis politiques représentés au parlement de Côte-d'Ivoire et les Mouvements rebelles, le Mpci, accompagnés de ses tentacules depuis belle lurette désuètes, que furent le Mpigo (Ndlr Mouvement patriotique ivoirien du Grand-Ouest) de feu " Doh Félix " et autres Roger Banchi et du Mjp (Ndlr, Mouvement pour la justice et la paix) des pseudos commandants Dély Gaspard et Loss. Lors de la mise en place de la Commission électorale indépendante en Allemagne, certaines personnes ont été retenues au compte du Mpigo, du Mpci et de l'Udpci. Mais à la vérité, ces derniers sont plutôt des responsables locaux du Pdci-Rda. Il s'agit de Mme Sylvie Glao, présidente de la jeunesse Pdci en Allemagne qui siège au compte de l'Udpci. M. Olivier Ouya, militant du Pdci, résidant á Hambourg, occupe le siège du Mjp. tandis que M. Elie Bogne est bombardé représentant du Mpigo. Le dernier cité, il faut le signaler, est détenteur d'un titre de séjour provisoire communément appelé Duldung en Allemagne, et ne peut donc, selon les dispositions du droit d'asile allemand, quitter la commune d'Hambourg où il réside sans autorisation. Elie Bogne ne possède aucun permis de travail. Peut-il siéger dans une commission électorale ivoirienne pendant que les autorités allemandes le considèrent comme apatrides ? Voilà toute la question. Certainement que Doh Félix de sa tombe saura apprécier sa nouvelle recrue rebelle. Toutes ces usurpations auraient été goupillées par M. Téhé Antoine, ci-devant délégué fédéral du Pdci en Rfa dans une double volonté, pécuniaire et politique. Pécuniaire pour la simple raison que les membres des commissions perçoivent du contribuable ivoirien et des bailleurs de fonds, mensuellement 300 à 400 euros (197 á 262000 Fcfa). Politique car cette construction permet au Rhdp d'obtenir la majorité au sein de la Cei en République fédérale d'Allemagne. En cas de litige, le Rhdp se trouverait dans une position dominante face au Cnrd de la mouvance présidentielle. Le cas de l'Allemagne vient donc renforcer les Ivoiriens protestataires résidents en Suisse qui, dernièrement, dénonçaient une pratique tolérée, selon eux, par la Cei qui a vu des militants du Rdr ou du Pdci intégrer la commission en qualité de représentants en Suisse des mouvements rebelles. (Mpci, Mpigo, Mjp) ainsi que des partis politiques tels que l'Udcy et le Pit.
Louty Guégouhin
Une correspondance