Le président du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (Cosim), Cheick Aboubacar Fofana, s’est chargé d’identifier les causes de la crise que vit le pays depuis quelques années. Outre les effets de l’ivoirité sur la cohésion sociale, les entraves à l’application de la laïcité et les problèmes nés du Code électoral, il dénonce les litiges fonciers, les crimes économiques, la montée de la corruption et de l’impunité, le tribalisme dans l’administration publique…
L’Imam Cheick Aboubacar Fofana a longuement expliqué qu’on ne peut pas « avoir une démocratie, si l’administration du pays n’est pas neutre, si les parlementaires ne sont pas libres dans leurs pensées, si les médias d’Etat ne sont pas ouverts à tous…».
Le président du Cosim a des solutions pour la sortie de crise. « Il faut réconcilier les Ivoiriens et rétablir un nouveau contrat social entre eux. Il faut mettre en place un Etat fort comme Houphouet l’a fait. Aujourd’hui, il n’y a plus de nation. Il y a ni Etat ni République. C’est le désordre. Il faut un nouveau projet de société en vue de mettre en place une nation dans laquelle on accepte les diversités ethniques et d’opinions politiques. Un projet de société qui doit être basé sur l’unité nationale».
Sans faux-fuyant, il a demandé que l’armée cesse d’être tribale. Mieux, qu’on évite qu’il y ait une prédominance ethnique dans l’armée. Il a également soutenu que l’on redonne aux jeunes et aux Ivoiriens, le goût du travail, en restaurant le mérite. Entre autres propositions, Cheick Aboubacar Fofana a indiqué que si l’on veut un pays solide, il faut trouver les règles qui arrangent tout le monde. Il conseille aussi aux Ivoiriens de vaincre la phobie des étrangers.
Emmanuel Kouassi
L’Imam Cheick Aboubacar Fofana a longuement expliqué qu’on ne peut pas « avoir une démocratie, si l’administration du pays n’est pas neutre, si les parlementaires ne sont pas libres dans leurs pensées, si les médias d’Etat ne sont pas ouverts à tous…».
Le président du Cosim a des solutions pour la sortie de crise. « Il faut réconcilier les Ivoiriens et rétablir un nouveau contrat social entre eux. Il faut mettre en place un Etat fort comme Houphouet l’a fait. Aujourd’hui, il n’y a plus de nation. Il y a ni Etat ni République. C’est le désordre. Il faut un nouveau projet de société en vue de mettre en place une nation dans laquelle on accepte les diversités ethniques et d’opinions politiques. Un projet de société qui doit être basé sur l’unité nationale».
Sans faux-fuyant, il a demandé que l’armée cesse d’être tribale. Mieux, qu’on évite qu’il y ait une prédominance ethnique dans l’armée. Il a également soutenu que l’on redonne aux jeunes et aux Ivoiriens, le goût du travail, en restaurant le mérite. Entre autres propositions, Cheick Aboubacar Fofana a indiqué que si l’on veut un pays solide, il faut trouver les règles qui arrangent tout le monde. Il conseille aussi aux Ivoiriens de vaincre la phobie des étrangers.
Emmanuel Kouassi