A l’instar des autres régions, le peuple Dida a désormais son festival des arts et de la culture dénommée «Djaka» qui signifie en langue locale “manifestation de la joie”. Le lancement officiel a eu lieu samedi dans un établissement secondaire à Divo sous la présidence de Krégbé Alphonse, directeur de société, le parrainage du chef central de Guitry et en présence du sous-préfet central de Divo, Zézé Tétialy Bertin. Le président de la cérémonie, Krégbé Alphonse, a indiqué que ce festival vient combler un vide culturel. Parce qu’il permettra de favoriser la cohésion sociale et la paix, gage de développement économique. Avant de promettre l’octroi d’un prix pour les recherches et l’innovation. Il faut dire que le “Djaka” est une initiative du comité de gestion d’Akabia, village situé dans la sous-préfecture de Divo. Son but est la pérennisation et la valorisation de la culture Dida et par ricochet de la culture ivoirienne. Et comme objectifs, “Djaka” veut promouvoir la culture et le tourisme en pays dida, créer un cadre de divertissement et de rencontre des fils du Sud-Bandama en leur permettant de recourir aux valeurs ancestrales. Selon les organisateurs, “Djaka 2009” sera un véritable espace de démonstration de danses, jeux, contes et légendes, de concours culinaire, de la maîtrise de la langue et de la tradition Dida. L’artiste Adou Mathurin dit Adou Yam’s a donné un avant-goût de ce que sera le festival des arts et de la culture dida qui aura lieu du 12 au 16 à Akabia, dans le canton Abohiri.
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional