En prélude aux Journées d’hommage au Pr Niangoran Bouah, s’ouvrent ce matin, à Bassam, les travaux préparatifs.
Sept ans après la mort du Pr Niangoran Bouah, père fondateur de la drummologie, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a décidé de l’immortaliser en célébrant ses cinquante ans de carrière professionnelle. Et c’est à Grand-Bassam, dont est natif l’illustre disparu, qu’échoit l’honneur d’accueillir aujourd’hui le lancement de ces journées d’hommage prévues en octobre-novembre 2009 en Côte d’Ivoire. La Fondation éponyme et la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco, en collaboration avec la mairie de Grand-Bassam, y convient le public. La manifestation débutera par une messe, une manière de demander au Tout-Puissant de bénir la commémoration. Suivront la table ronde sur les traces du Pr Georges Niangoran Bouah, des animations et prestations d’artistes. La cérémonie s’achèvera autour de 17h avec la réunion du comité d’évaluation et la mise en place du comité d’organisation des journées. Pour les organisateurs, il s’agit de célébrer un savant dont le dossier a été retenu par l’Unesco au vu de sa contribution au développement des sciences humaines en Afrique et des cultures africaines, base de tout développement endogène et durable sur le continent. Ce sera non seulement l’occasion de réfléchir sur les voies et moyens pour amener les chercheurs à valoriser les cultures africaines ; mais aussi de faire un recensement exhaustif de toutes les publications du chercheur. De la drummologie avec les tambours parleurs, (la littérature orale, y compris toute la philosophie qui la sous-tend), les poids à peser l’or, les pierres taillées inédites de Gohitafla en passant par l’étude du système calendaire (confirmant que les Africains n’ignorent pas la gestion du temps).
Marie Chantal Obindé
Sept ans après la mort du Pr Niangoran Bouah, père fondateur de la drummologie, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a décidé de l’immortaliser en célébrant ses cinquante ans de carrière professionnelle. Et c’est à Grand-Bassam, dont est natif l’illustre disparu, qu’échoit l’honneur d’accueillir aujourd’hui le lancement de ces journées d’hommage prévues en octobre-novembre 2009 en Côte d’Ivoire. La Fondation éponyme et la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco, en collaboration avec la mairie de Grand-Bassam, y convient le public. La manifestation débutera par une messe, une manière de demander au Tout-Puissant de bénir la commémoration. Suivront la table ronde sur les traces du Pr Georges Niangoran Bouah, des animations et prestations d’artistes. La cérémonie s’achèvera autour de 17h avec la réunion du comité d’évaluation et la mise en place du comité d’organisation des journées. Pour les organisateurs, il s’agit de célébrer un savant dont le dossier a été retenu par l’Unesco au vu de sa contribution au développement des sciences humaines en Afrique et des cultures africaines, base de tout développement endogène et durable sur le continent. Ce sera non seulement l’occasion de réfléchir sur les voies et moyens pour amener les chercheurs à valoriser les cultures africaines ; mais aussi de faire un recensement exhaustif de toutes les publications du chercheur. De la drummologie avec les tambours parleurs, (la littérature orale, y compris toute la philosophie qui la sous-tend), les poids à peser l’or, les pierres taillées inédites de Gohitafla en passant par l’étude du système calendaire (confirmant que les Africains n’ignorent pas la gestion du temps).
Marie Chantal Obindé
