Soro Kolo, chef de village de Lataha, dans la sous-préfecture de Korhogo a tiré sa révérence, le 23 février dernier. Avec sa disparition, ce sont les populations de la nouvelle commune de Lataha qui perdent l’un de ses plus illustres fils et meilleurs guides. En effet, né le 2 février 1918 à Lataha, Soro Kolo a eu une vie pleine d’engagement et d’actions. Enrôlé en 1937 dans l’armée coloniale, il va participer aux côtés de la légion française à la deuxième guerre mondiale. Cette mission menée avec succès lui conférera le titre d’ancien combattant. De retour au pays en 1955 et dans le village qui l’a vu naître, l’ancien combattant va se consacrer à l’agriculture et aux actions de développement de son village. Se présentant ainsi comme apôtre de la paix et du développement. Car, disait-il, celui qui a vu les affres de la guerre ne peut pas être contre la paix que le président Houphouët-Boigny a donnée à la Côte d’Ivoire. En 1993, il va hériter de la chefferie traditionnelle, devenant ainsi le chef de village de Lataha, suite au décès de Tuo Wôhpégué. Cette fonction, il va l’exercer avec un esprit d’ouverture, se mettant au service de tous les fils et filles de Lataha. Homme d’ouverture et de conviction, il va au lendemain de son accession à la tête de la chefferie de Lataha, convoquer l’un des cadres dont les actions en faveur du développement de Lataha sont connues de tous, en la personne du colonel des Eaux et Forêts, Soro Yamani. A ce dernier, il va se confier : « C’est vrai que je suis le chef de village mais je te confie son développement. Si j’échoue dans mes fonctions, tu auras ta part de responsabilité. Toi et moi, sommes les « envoyés » pour le développement et du bien-être des populations de Lataha ». Comme pour dire qu’il comptait sur l’action des cadres pour l’aider à faire de Lataha, un village moderne.
Donnant foi à sa parole, il va se battre aux côtés des cadres et des populations pour que son village peuplé de plus de 5000 habitants soit érigé en chef-lieu de sous-préfecture et en commune. Et on se rappelle un 17 février 1996, lorsqu’il avait profité d’une visite de Laurent Dona Fologo, alors ministre d’Etat du Président Bédié, pour lui demander de faire de cette doléance, une réalité. C’est vrai que Lataha est devenu une commune mais l’homme du développement qu’il fut, continuait son combat, celui de voir son village être érigé en chef-lieu de sous-préfecture. Et ce combat, il va le mener jusqu’à son dernier souffle le 23 février dernier.
Pour ce qui est du programme de ses obsèques, la levée de corps aura lieu le vendredi 27 mars à la morgue du Chr de Korhogo, suivie du transfert du corps à Lataha où se dérouleront les funérailles traditionnelles et l’inhumation le samedi 28 mars.
Aussi, le Bureau exécutif de la Mutuelle pour le Développement de Lataha et Seridiakaha (MUDELS) invite l’ensemble des cadres et les populations à se mobiliser pour rendre un ultime hommage à celui qui, plus d’une décennie, a été leur guide.
Donnant foi à sa parole, il va se battre aux côtés des cadres et des populations pour que son village peuplé de plus de 5000 habitants soit érigé en chef-lieu de sous-préfecture et en commune. Et on se rappelle un 17 février 1996, lorsqu’il avait profité d’une visite de Laurent Dona Fologo, alors ministre d’Etat du Président Bédié, pour lui demander de faire de cette doléance, une réalité. C’est vrai que Lataha est devenu une commune mais l’homme du développement qu’il fut, continuait son combat, celui de voir son village être érigé en chef-lieu de sous-préfecture. Et ce combat, il va le mener jusqu’à son dernier souffle le 23 février dernier.
Pour ce qui est du programme de ses obsèques, la levée de corps aura lieu le vendredi 27 mars à la morgue du Chr de Korhogo, suivie du transfert du corps à Lataha où se dérouleront les funérailles traditionnelles et l’inhumation le samedi 28 mars.
Aussi, le Bureau exécutif de la Mutuelle pour le Développement de Lataha et Seridiakaha (MUDELS) invite l’ensemble des cadres et les populations à se mobiliser pour rendre un ultime hommage à celui qui, plus d’une décennie, a été leur guide.