La conférence de presse d’hier a été l’occasion pour Djédjé Mady de déverser son venin sur la presse ivoirienne. Le secrétaire général du Pdci, la main sur le cœur, a traité les journalistes d’individus faisant «la politique du ventre». Après avoir dit que son exposé liminaire était suffisamment clair et qu’il n’appelait pas des questions de la part des journalistes pourtant invités, le secrétaire général du Pdci qui avait du mal à contenir sa colère, a tancé en ces termes : «Il y a un délit d’opinion et vous vous taisez. Le pouvoir liberticide veut empêcher Anaky et le journaliste Gnamantêh de s’exprimer. Il y a des journalistes qui font la politique du ventre parce qu’on leur tend la carotte. Si tout le monde venait à attaquer les journalistes qui écrivent d’ailleurs dans un français tordu et décousu, qu’est-ce qu’on dirait ? Vous êtes des assassins. Vos contrevérités sont prises pour la vérité proclamée à l’étranger. Un journaliste qui est un intellectuel est censé être éclairé par la lumière et non par les ténèbres. Or vous êtes éclairés par les ténèbres».
Certainement satisfait de ce verdict, Djédjé Mady a appelé les Ivoiriens à faire en sorte que «nous vivons sous la force de la loi et non sous la loi de la force».
D.Z.
Certainement satisfait de ce verdict, Djédjé Mady a appelé les Ivoiriens à faire en sorte que «nous vivons sous la force de la loi et non sous la loi de la force».
D.Z.