Le régime des refondateurs de la Côte d'Ivoire qui est arrivé au pouvoir de manière calamiteuse (selon le Chef de l'Etat, Gbagbo Laurent) en octobre 2000, a depuis le jeudi 19 mars 2009, son premier journaliste emprisonné. Nanankoua Gnamantêh créateur et animateur, depuis la mise sur le marché de "Le Repère", de cette chronique politique dénommée "Hier et aujourd'hui", séjourne à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA). Car, la justice des refondateurs a décidé, subitement et au mépris des lois en vigueur, de redéfinir le journalisme et le délit de presse, dans un procès dit d'outrage au Chef de l'Etat contre le leader des groupes de presse de l'opposition, le groupe "Le Réveil", à travers son hebdomadaire "Le Repère". Le procureur Tchimou et son substitut Diakité ont décidé, non de dire la loi, mais de remettre en cause cette loi du 14 décembre 2004 promulguée par Gbagbo Laurent, pour plaire au Chef de l'Etat (qui semble cautionner cette situation de violation du droit du journaliste), en maintenant le journaliste Nanankoua Gnamantêh à la MACA. Ce qui donne l'impression que la 2è République est morte, faisant place à un Etat sans loi depuis l'avènement des refondateurs. Et pourtant, que d'espoirs miroités aux Ivoiriens alors qu'ils étaient dans l'opposition dans les années 90. Aujourd'hui, les Ivoiriens vivent les pires affres et autres effets induits de la guerre que ces refondateurs nous ont imposée et dont ils refusent de sortir. Parmi ces faramineux projets "refondateurs" : la dépénalisation des délits de presse. Où est donc passée cette loi de dépénalisation des délits de presse et qui définit le travail du journaliste ? L'article 68 de la loi du 14 décembre 2004 stipule que : "La peine d'emprisonnement est exclue pour les délits de presse" et définit à son article 23, le travail du journaliste: "Est journaliste professionnel, dans les conditions prévues par la présente loi, toute personne physique : (…)- ayant pour occupation principale, régulière et rétribuée, la recherche, la collecte, la sélection, l'exploitation et la présentation de l'information; - exerçant cette activité dans une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques (…)". Et Nanankoua Gnamantêh accomplissait bien son travail depuis 2005 jusqu'à sa mise sous mandat dépôt dans des conditions de kidnapping au Plateau. On l'accuse de n'être pas journaliste professionnel.
Du coup, tous ceux qu'on a toujours pris pour de grands journalistes ne le sont plus, car ne disposant pas de leur carte de journaliste professionnel. On peut citer entre autres, le président de l'UNJCI, Amos Béonao, Alfred Dan Moussa (Président de l'UPF), Brou Amessan (DG de la RTI et présentateur du JT de 20H), Awa Ehoura, Eloi Oulaï (Directeur de Radio CI)… la liste est très longue. Finalement, au regard des agissements des refondateurs en matière de gestion des affaires de l'Etat avec des milliers de détenus illégaux sans procès ou avec des procès biaisés, l'hymne nationale de notre pays se réécrirait comme suit :
"Salut ô terre de désespoir
Pays de l'immoralité
Tes légions remplies de carences ont bafoué ta dignité
Tes fils, chère Côte d'Ivoire
Fiers refondateurs de ta régression
Tous rassemblés et pour ta perte
Te bâtiront dans l'injustice
Chers Ivoiriens, le pays nous rejette
Si nous avons dans la guerre, ramené la pauvreté
Notre devoir sera d'être un modèle
De la calamité promise à l'humanité
En forgeant haineux dans la voie nouvelle
La patrie de la vraie cupidité".
Le régime des refondateurs qui ont décidé de tout refonder, ce qui signifie la nécessaire destruction de ce qui existe déjà et qui est le résultat de 40 années de dur labeur sous le PDCI-RDA, nous aura montré toute son incompétence à gérer la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens, avec cette autre détention illégale du journaliste Nanankoua Gnamantêh. Tout est en régression. Les refondateurs luttent avec toute leur énergie pour inscrire ce pays qui était en voie de développement sur la liste des PPTE (Pays pauvres très endettés). Côte d'Ivoire de la Refondation, YAKO !
Guy TRESSIA
(Gnamantêh étant illégalement détenu à la MACA)
Du coup, tous ceux qu'on a toujours pris pour de grands journalistes ne le sont plus, car ne disposant pas de leur carte de journaliste professionnel. On peut citer entre autres, le président de l'UNJCI, Amos Béonao, Alfred Dan Moussa (Président de l'UPF), Brou Amessan (DG de la RTI et présentateur du JT de 20H), Awa Ehoura, Eloi Oulaï (Directeur de Radio CI)… la liste est très longue. Finalement, au regard des agissements des refondateurs en matière de gestion des affaires de l'Etat avec des milliers de détenus illégaux sans procès ou avec des procès biaisés, l'hymne nationale de notre pays se réécrirait comme suit :
"Salut ô terre de désespoir
Pays de l'immoralité
Tes légions remplies de carences ont bafoué ta dignité
Tes fils, chère Côte d'Ivoire
Fiers refondateurs de ta régression
Tous rassemblés et pour ta perte
Te bâtiront dans l'injustice
Chers Ivoiriens, le pays nous rejette
Si nous avons dans la guerre, ramené la pauvreté
Notre devoir sera d'être un modèle
De la calamité promise à l'humanité
En forgeant haineux dans la voie nouvelle
La patrie de la vraie cupidité".
Le régime des refondateurs qui ont décidé de tout refonder, ce qui signifie la nécessaire destruction de ce qui existe déjà et qui est le résultat de 40 années de dur labeur sous le PDCI-RDA, nous aura montré toute son incompétence à gérer la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens, avec cette autre détention illégale du journaliste Nanankoua Gnamantêh. Tout est en régression. Les refondateurs luttent avec toute leur énergie pour inscrire ce pays qui était en voie de développement sur la liste des PPTE (Pays pauvres très endettés). Côte d'Ivoire de la Refondation, YAKO !
Guy TRESSIA
(Gnamantêh étant illégalement détenu à la MACA)