M. Kuibert Ibrahime Coulibaly est le chef de cabinet du ministère de la Justice et des droits de l`homme. Il a en charge la direction des opérations des audiences foraines et de reconstitution des registres d`Etat civil. Dans cet entretien, il rassure les populations de la présence de l`administration judiciaire dans le projet de reconstitution des registres.
Le ministère de la Justice et des droits de l`homme intervient dans la reconstitution des registres d`Etat civil. Sur le terrain, à Man, nous avons constaté qu`il y a un manque de matériel et de local. A Odienné également, il y a le tribunal qui est encore occupé par les Forces nouvelles. Et les présidents sont absents dans ces deux juridictions. Comment le ministère gère-t-il toutes ces insuffisances?
Nous allons commencer par Man. Pour préciser que c`est la première nouvelle de constater qu`il n`y a pas de matériel à Man. Man a été la juridiction qui a été la première à être réhabilitée. Malheureusement, les gardiens ont fait défection au motif qu`on ne leur payait pas de l`argent. Mais tout cela a été réglé et Man a repris fonction. Le président du tribunal, Me Béhou N`tamon, a été bel et bien installé. Mais en plus de cela, le procureur de la République, quoique n`ayant pas été nommé, le magistrat qui est sur place fait office de procureur de la République par intérim. Pour l`heure, il a tous les attributs et toutes les commodités pour l`exécution de sa mission. Pour ce qui est du matériel, certainement que celui qui vous a reçu ne vous a pas donné la bonne information. Parce que le matériel se trouve entre les mains des agents de l`Unops. Ce sont nos partenaires, les bailleurs de fonds qui se chargent de l`exécution de ce projet en tant que prestataire de service. Pour ce qui est d`Odienné, il n`y a pas de problème parce que Kpi Désiré a été nommé par arrêté. Le temps que le décret puisse sortir pour qu`il puisse prendre fonction. Et c`est lui qui remplace le président du tribunal d`alors qui, dans l`exercice de ses fonctions, a été victime d`un accident de la circulation. Et qui est donc en rééducation. M. Palanque Paul qui est le procureur résident, est venu avec le propriétaire d`un local pour que la conclusion du contrat soit faite devant nous, avec le directeur des affaires administratives et du patrimoine du ministère de la Justice, M. Touré Racouba. Tout est rentré en ordre, et je crois qu`à partir du jeudi, ils doivent commencer à recevoir les premiers états des commissions.
Comment expliquez-vous le fait qu`il y a encore des tribunaux sous contrôle des Forces nouvelles. Et que le ministère débourse de l`argent pour louer des locaux ?
C`est des bailleurs de fonds qui ont décidé d`aider l`Etat de Côte d`Ivoire pour la réhabilitation de ces juridictions. Mais ces bailleurs de fonds ont des contraintes matérielles qui se meuvent dans un certain temps. C`est l`Union européenne et le GTZ qui ont décidé de réhabiliter quatre juridictions en zone CNO. En attendant, les locaux sont occupés. Si le bailleur de fonds vient et que les locaux sont encore occupés, c`est à ce moment qu`on peut s`inquiéter. Pour l`heure, le bailleur de fonds n`est pas arrivé. Donc, il n`est point nécessaire d`enlever qui que ce soit, où que ce soit.
Combien de tribunaux restent-ils à réhabiliter en zone Centre Nord Ouest (Cno) ?
En zone Cno, nous avons dix juridictions. Il y a six qui ont été réhabilitées, il ne reste que quatre. C`est-à-dire Korhogo, Boundiali, Odienné, Bouna. Mais les financements ont été reçus. Le bailleur de fonds a mis tout en place, c`est le top départ que nous attendons. Mais en attendant, vu l`urgence de l`exécution du projet de reconstitution des registres d`Etat civil, il a donc été question d`occuper des bâtiments administratifs et à défaut, de louer des bâtiments. C`est ce que nous sommes en train de faire.
Ce projet prend fin quand ?
Fin avril.
Entretien réalisé par JCa
Photo : Olga Ottro
Le ministère de la Justice et des droits de l`homme intervient dans la reconstitution des registres d`Etat civil. Sur le terrain, à Man, nous avons constaté qu`il y a un manque de matériel et de local. A Odienné également, il y a le tribunal qui est encore occupé par les Forces nouvelles. Et les présidents sont absents dans ces deux juridictions. Comment le ministère gère-t-il toutes ces insuffisances?
Nous allons commencer par Man. Pour préciser que c`est la première nouvelle de constater qu`il n`y a pas de matériel à Man. Man a été la juridiction qui a été la première à être réhabilitée. Malheureusement, les gardiens ont fait défection au motif qu`on ne leur payait pas de l`argent. Mais tout cela a été réglé et Man a repris fonction. Le président du tribunal, Me Béhou N`tamon, a été bel et bien installé. Mais en plus de cela, le procureur de la République, quoique n`ayant pas été nommé, le magistrat qui est sur place fait office de procureur de la République par intérim. Pour l`heure, il a tous les attributs et toutes les commodités pour l`exécution de sa mission. Pour ce qui est du matériel, certainement que celui qui vous a reçu ne vous a pas donné la bonne information. Parce que le matériel se trouve entre les mains des agents de l`Unops. Ce sont nos partenaires, les bailleurs de fonds qui se chargent de l`exécution de ce projet en tant que prestataire de service. Pour ce qui est d`Odienné, il n`y a pas de problème parce que Kpi Désiré a été nommé par arrêté. Le temps que le décret puisse sortir pour qu`il puisse prendre fonction. Et c`est lui qui remplace le président du tribunal d`alors qui, dans l`exercice de ses fonctions, a été victime d`un accident de la circulation. Et qui est donc en rééducation. M. Palanque Paul qui est le procureur résident, est venu avec le propriétaire d`un local pour que la conclusion du contrat soit faite devant nous, avec le directeur des affaires administratives et du patrimoine du ministère de la Justice, M. Touré Racouba. Tout est rentré en ordre, et je crois qu`à partir du jeudi, ils doivent commencer à recevoir les premiers états des commissions.
Comment expliquez-vous le fait qu`il y a encore des tribunaux sous contrôle des Forces nouvelles. Et que le ministère débourse de l`argent pour louer des locaux ?
C`est des bailleurs de fonds qui ont décidé d`aider l`Etat de Côte d`Ivoire pour la réhabilitation de ces juridictions. Mais ces bailleurs de fonds ont des contraintes matérielles qui se meuvent dans un certain temps. C`est l`Union européenne et le GTZ qui ont décidé de réhabiliter quatre juridictions en zone CNO. En attendant, les locaux sont occupés. Si le bailleur de fonds vient et que les locaux sont encore occupés, c`est à ce moment qu`on peut s`inquiéter. Pour l`heure, le bailleur de fonds n`est pas arrivé. Donc, il n`est point nécessaire d`enlever qui que ce soit, où que ce soit.
Combien de tribunaux restent-ils à réhabiliter en zone Centre Nord Ouest (Cno) ?
En zone Cno, nous avons dix juridictions. Il y a six qui ont été réhabilitées, il ne reste que quatre. C`est-à-dire Korhogo, Boundiali, Odienné, Bouna. Mais les financements ont été reçus. Le bailleur de fonds a mis tout en place, c`est le top départ que nous attendons. Mais en attendant, vu l`urgence de l`exécution du projet de reconstitution des registres d`Etat civil, il a donc été question d`occuper des bâtiments administratifs et à défaut, de louer des bâtiments. C`est ce que nous sommes en train de faire.
Ce projet prend fin quand ?
Fin avril.
Entretien réalisé par JCa
Photo : Olga Ottro
