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Région Publié le vendredi 27 mars 2009 | Notre Voie

Aboisso : La FESCI et l’UNEECI s’affrontent : plusieurs blessés

La rivalité syndicale entre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI ) et l’Union nationale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire ( UNEECI) a tourné à l’affrontement ,hier jeudi 26 mars , au lycée moderne d’Aboisso. Bilan : plusieurs blessés de part et d’autre. La situation a empiré entre les deux syndicats rivaux le mercredi 25 mars. Au centre du conflit, une affaire d’affiches. Pour la FESCI , l’UNEECI ne doit pas faire d’affiches à travers le lycée sans en informer préalablement l’administration et les responsables de la FESCI. Cette attitude est considérée par l’UNEECI comme une dictature, un refus de la liberté syndicale. Elle ne se plie pas à l’injonction, seulement elle fait viser ses affiches par l’administration. C’est ainsi qu’une affiche annonçant une sortie détente est placardée par l’UNEECI avec cachet de l’administration. Mais des disputes vont naître , le mercredi 25 mars , par la suite. L’affiche est déchirée par des éléments incontrôlés de la FESCI. L’UNEECI , à son tour , détruira le tableau d’affichage de la FESCI. Un premier affrontement a lieu le même mercredi et fait des blessés légers. Un vent d’attaques réciproques souffle dans l’établissement. La FESCI, au dire des membres de l’UNEECI , décrète un congé de quinze ( 15 ) jours pour les membres de l’UNEECI , interdits d’accès au lycée. Ces derniers ne restent pas les bras croisés. Chaque camp se prépare psychologiquement à en découdre avec l’autre le lendemain jeudi. Entre 9 heures et 10 heures, hier jeudi, l’atmosphère se dégrade. Des élèves armés de branches fraches, de morceaux de bois, de barres de fer , de gourdins et autres objets contondants , surgissent de nulle part. Une véritable chasse à l’homme s’engage. C’est la débandade dans la cour. Les professeurs fuient les salles de classe et se réfugient dans la salle des professeurs. L’administration assiste , impuissante, à l’affrontement. Un élément de l’UNEECI ,traqué, se réfugie dans le bureau du proviseur, qu’il ferme à double tour. Il échappe au lynchage. Deux cargots de la police et de la gendarmerie arrivent quelques instants plus tard. Le calme revient après une rencontre entre l’administration, les responsables de la police et de la gendarmerie et les belligérants. Le préfet de police adjoint donne des conseils. Ensuite, les deux camps sont reçus par le directeur régional de l’Education nationale, M.Jacques Haoulé Zirimba, qui tente d’applanir les différends. Entretemps, chaque camp compte ses blessés et rumine vengeance. Il y a toujours de l’électricité dans l’air. Les cours ont été suspendus. Ils reprennent , ce matin, si , effectivement, la hache de guerre est enterrée.

Sam KD
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