Les employés de la plantation d`Etat de Toumbokro sont amers et ne décolèrent pas. Et pour cause, ces derniers réclament plusieurs années de non paiement de leur salaire. Ils ont décidé de paralyser toute activité dans ladite plantation dans les jours à venir.
48, c`est le nombre de mois d`arriérés de salaire que réclament les travailleurs très révoltés que nous avions rencontrés le mercredi 18 mars dernier sur le site. Cédée au District il y a quatre ans de cela, la gestion des plantations chères au président Félix Houphouët Boigny ne semble pas plaire à ceux qui y travaillent il y a des années. Ils portent cependant le doigt accusateur sur les responsables de l`entité décentralisée que dirige le Gouverneur N`dri Apollinaire. En criant son ras-le-bol, un travailleur, sous le sceau de l`anonymat, a affirmé ceci : "Je suis venu ici à Toumbokro en 1962. C`est dix ans plus tard que le président Houphouët-Boigny a créé ses champs de café et de cacao. Précisément en 1972. Et nous les anciens qui travaillions avions été toujours payés. Mais depuis que le District a commencé à gérer les plantations au nom de l`Etat, nous ne percevons plus de salaires. Cela fait maintenant quatre ans que je n`ai pas de salaires. Et nos enfants ne vont plus à l`école parce que nous n`avons plus de moyens. Nous avions décidé de ne plus travailler si rien n`est fait pour améliorer notre situation qui devient de plus en plus catastrophique. Il faut arriver ici à Toumbokro pour vivre réellement les réalités du terrain. Il ne faudrait pas s`asseoir dans les bureaux climatisés pour tenir des discours flatteurs. On nous a fait croire que notre situation sera réglée bientôt. Mais nous ne croyons plus à cela. Le président Houphouët est vraiment mort…" s`est-il indigné. Selon nos sources, les deux collectifs pour la défense des droits des travailleurs ne peuvent mener à bien le combat parce qu`ils sont confrontés à un syndicat souterrain composé d`éléments proches des décideurs.
Bamba Solo
Envoyé spécial à Toumbokro
48, c`est le nombre de mois d`arriérés de salaire que réclament les travailleurs très révoltés que nous avions rencontrés le mercredi 18 mars dernier sur le site. Cédée au District il y a quatre ans de cela, la gestion des plantations chères au président Félix Houphouët Boigny ne semble pas plaire à ceux qui y travaillent il y a des années. Ils portent cependant le doigt accusateur sur les responsables de l`entité décentralisée que dirige le Gouverneur N`dri Apollinaire. En criant son ras-le-bol, un travailleur, sous le sceau de l`anonymat, a affirmé ceci : "Je suis venu ici à Toumbokro en 1962. C`est dix ans plus tard que le président Houphouët-Boigny a créé ses champs de café et de cacao. Précisément en 1972. Et nous les anciens qui travaillions avions été toujours payés. Mais depuis que le District a commencé à gérer les plantations au nom de l`Etat, nous ne percevons plus de salaires. Cela fait maintenant quatre ans que je n`ai pas de salaires. Et nos enfants ne vont plus à l`école parce que nous n`avons plus de moyens. Nous avions décidé de ne plus travailler si rien n`est fait pour améliorer notre situation qui devient de plus en plus catastrophique. Il faut arriver ici à Toumbokro pour vivre réellement les réalités du terrain. Il ne faudrait pas s`asseoir dans les bureaux climatisés pour tenir des discours flatteurs. On nous a fait croire que notre situation sera réglée bientôt. Mais nous ne croyons plus à cela. Le président Houphouët est vraiment mort…" s`est-il indigné. Selon nos sources, les deux collectifs pour la défense des droits des travailleurs ne peuvent mener à bien le combat parce qu`ils sont confrontés à un syndicat souterrain composé d`éléments proches des décideurs.
Bamba Solo
Envoyé spécial à Toumbokro