Des élèves surexcité ont fait irruption au domicile du responsable de leur établissement en cassant la porte d’entrée pour tout saccager à l’intérieur.
Les élèves du Lycée classique et moderne de Bouaké en colère, armés de bâtons et de barre de fer, se sont attaqués hier au domicile du proviseur dudit lycée, Zouan André, où ils ont tout saccagé. Parce que selon eux, c’est à cause de lui que leurs professeurs refusent de leur dispenser des cours. Ils ont fait irruption à son domicile en cassant la porte d’entrée avant de tout détruire dans la maison. La télévision, les fauteuils, la salle à manger et même sa chambre à coucher n’ont pas échappé à la furia des élèves. Selon le proviseur du lycée classique que nous avons rencontré chez lui, ils ont tout pillé dans sa chambre, emporté 200 000 F CFA, ses chaussures, ses habits, les pièces de son véhicule, les appareils électro-ménagers, deux postes radios cassettes, deux téléphones portables et bien d’autres objets de valeur. Au moment des faits, le proviseur se trouvait à son domicile mais il a eu la vie sauve grâce à une âme généreuse qui a volé à son secours quand il était pourchassé par les élèves qui, visiblement, voulaient sa peau. Pour lui, ces élèves n’ont pas agi de leur propre chef, ils ont été instrumentalisés par leurs professeurs qui avaient projeté de se mettre en grève hier matin au cours d’une réunion qu’ils ont tenue au sein dudit lycée vendredi dernier. Dans leur plan, ils ont prévu de le séquestrer, l’empêcher d’avoir accès à son bureau et aussi de lui arracher tous ses attributs si jamais il se rendait à l’école. Ils lui reprochent, en effet, d’avoir communiqué leurs noms au ministère de l’éducation nationale lors de la grève déclenchée par les enseignants au mois d’octobre et de novembre derniers ; ce qui leur a valu des ponctions sur leur salaire. Malgré la rencontre des syndicats de l’enseignement secondaire récemment avec le Président Laurent Gbagbo au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau pour dénouer la crise qui a paralysé les établissements secondaires pendant plusieurs jours, les enseignants du Lycée classique et moderne de Bouaké maintiennent leur revendication, à savoir le départ pur et simple de leur proviseur.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Les élèves du Lycée classique et moderne de Bouaké en colère, armés de bâtons et de barre de fer, se sont attaqués hier au domicile du proviseur dudit lycée, Zouan André, où ils ont tout saccagé. Parce que selon eux, c’est à cause de lui que leurs professeurs refusent de leur dispenser des cours. Ils ont fait irruption à son domicile en cassant la porte d’entrée avant de tout détruire dans la maison. La télévision, les fauteuils, la salle à manger et même sa chambre à coucher n’ont pas échappé à la furia des élèves. Selon le proviseur du lycée classique que nous avons rencontré chez lui, ils ont tout pillé dans sa chambre, emporté 200 000 F CFA, ses chaussures, ses habits, les pièces de son véhicule, les appareils électro-ménagers, deux postes radios cassettes, deux téléphones portables et bien d’autres objets de valeur. Au moment des faits, le proviseur se trouvait à son domicile mais il a eu la vie sauve grâce à une âme généreuse qui a volé à son secours quand il était pourchassé par les élèves qui, visiblement, voulaient sa peau. Pour lui, ces élèves n’ont pas agi de leur propre chef, ils ont été instrumentalisés par leurs professeurs qui avaient projeté de se mettre en grève hier matin au cours d’une réunion qu’ils ont tenue au sein dudit lycée vendredi dernier. Dans leur plan, ils ont prévu de le séquestrer, l’empêcher d’avoir accès à son bureau et aussi de lui arracher tous ses attributs si jamais il se rendait à l’école. Ils lui reprochent, en effet, d’avoir communiqué leurs noms au ministère de l’éducation nationale lors de la grève déclenchée par les enseignants au mois d’octobre et de novembre derniers ; ce qui leur a valu des ponctions sur leur salaire. Malgré la rencontre des syndicats de l’enseignement secondaire récemment avec le Président Laurent Gbagbo au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau pour dénouer la crise qui a paralysé les établissements secondaires pendant plusieurs jours, les enseignants du Lycée classique et moderne de Bouaké maintiennent leur revendication, à savoir le départ pur et simple de leur proviseur.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional