La Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci) a organisé, les 25, 26 et 27 mars derniers, un atelier à l’hôtel Tiama sur le thème : “Elaborer sa carte d’emploi”. La première journée a été consacrée à une conférence-débat qui a porté sur “la problématique de la protection des directeurs des ressources humaines dans l’exercice de leur fonction". Un sujet qui tient à cœur aux responsables de la CGECI. En témoigne les propos de Bernard N’Doumi, directeur général de la CNPS et représentant le président de cette confédération, Jean Kakou Diagou : “A la Cgeci, l’homme est au centre de tout (…) Il n’est de richesse que d’homme. Il doit être donc protégé”. Il a préféré l’appellation gestionnaire des ressources humaines.
Le conférencier, Olivier Kouadio, juge au tribunal du travail, a salué cette initiative qui, selon lui, est une première. Il a passé en revue les risques liés à l’exercice de la fonction de gestionnaire des ressources humaines tant avec le patronat que les employés. Risques relatifs aux licenciements, risques liés à la profession, les menaces d’agressions physiques, à l’occasion surtout des conflits collectifs. Après avoir insisté sur la complexité de la position du gestionnaire des ressources humaines dans l’entreprise, il a reconnu qu’il n’existe pas de véritables dispositions juridiques pour le protéger. Cependant, il a donné des ébauches de solutions comme l’extension des dispositions qui protègent les responsables syndicaux et délégués du personnel aux gestionnaires des ressources humaines, l’obligation d’avoir l’accord du conseil d’administration et de l’inspecteur du travail avant le licenciement de l’un d’entre eux. Pour les agressions physiques, il a souhaité la prise en compte par la CNPS de l’agent comme un accident du travail. Il a ébauché d’autres solutions qu’il a soumises à l’analyse des concernés.
Ces assises ont été l’occasion de présenter le bureau du tout nouveau réseau des directeurs des ressources humaines de ses entreprises membres.
Koné Modeste
Le conférencier, Olivier Kouadio, juge au tribunal du travail, a salué cette initiative qui, selon lui, est une première. Il a passé en revue les risques liés à l’exercice de la fonction de gestionnaire des ressources humaines tant avec le patronat que les employés. Risques relatifs aux licenciements, risques liés à la profession, les menaces d’agressions physiques, à l’occasion surtout des conflits collectifs. Après avoir insisté sur la complexité de la position du gestionnaire des ressources humaines dans l’entreprise, il a reconnu qu’il n’existe pas de véritables dispositions juridiques pour le protéger. Cependant, il a donné des ébauches de solutions comme l’extension des dispositions qui protègent les responsables syndicaux et délégués du personnel aux gestionnaires des ressources humaines, l’obligation d’avoir l’accord du conseil d’administration et de l’inspecteur du travail avant le licenciement de l’un d’entre eux. Pour les agressions physiques, il a souhaité la prise en compte par la CNPS de l’agent comme un accident du travail. Il a ébauché d’autres solutions qu’il a soumises à l’analyse des concernés.
Ces assises ont été l’occasion de présenter le bureau du tout nouveau réseau des directeurs des ressources humaines de ses entreprises membres.
Koné Modeste