Après le PPTE : Les syndicats appellent au respect des engagements

La promesse est une dette. Le gouvernement, face aux revendications salariales des fonctionnaires, les a ramenés à l’initiative PPTE. Depuis le 27 mars 2009, la Côte d'Ivoire est élue à cette initiative (phase de décision). Les syndicats, du coup lui demandent de respecter les engagements pris. Ici, les réactions du Mouvements des Instituteurs pour la Défense de leurs droits (MIDD) et celles du syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (SYNACASS-CI)

Ernest Boka (SG du SYNACASS-CI)
“On attend que le gouvernement qui a parlé de PPTE résolve maintenant nos problèmes”
"Nous pensons que l'argumentaire selon lequel nous devrions attendre le PPTE en ce qui concerne nos revendications est franchi maintenant. Il n'y a plus de blocage. On attend donc que le gouvernement qui a parlé de PPTE résolve maintenant nos problèmes. C'est-à-dire le payement des mesures de revalorisation salariale. Nous ne sommes plus prêts à attendre. Dans tous les cas, les médecins n'étaient pas liés au PPTE. Le gouvernement nous a proposé une date qui est la fin du mois d'avril. Dans tous les cas, la date butoir pour le SYNACASS-CI, c'est le 30 juin ".

Mesmin Comoé (SG du MIDD)
“Nous attendons que les promesses se réalisent”
"On attend que les débats s'ouvrent pour que la nouvelle grille salariale des instituteurs soit définie. La date indiquée est le 15 avril en ce qui concerne ces débats. Nous attendons donc. Le MIDD souhaite aussi que les promesses se réalisent. Parce que sur cette question, la Banque Mondiale a indiqué que cet argent soit utilisé dans les secteurs comme l'éducation et la santé. En ce qui nous concerne, il nous faut des tables bancs, des écoles. Nous attendons donc"
Djè Km