“L'ère de la production est achevée. Il est temps de songer à la transformation de nos matières premières", dixit le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, au mois de février dernier, lors de sa visite à la société Chocodi Sn., à Vridi. Cet appel semble être entendu par les responsables du cabinet Pkd. Qui organisent du 18 au 22 mai prochain, à Shanghai, en Chine, un forum de promotion des matières premières pour l'industrialisation de la Côte d'Ivoire. Deuxième du genre, cette rencontre, selon M. Djemis Koffi qui faisait le lancement récemment à Abidjan, a pour objectifs de non seulement, promouvoir les relations économiques sino-ivoiriennes, les matières premières d'exportations de la Côte d'Ivoire sur le marché asiatique et plus spécifiquement sur le marché chinois, mais surtout de présenter les transferts de technologies et l'industrialisation des matières premières de Côte d'Ivoire comme un axe des relations entre ces deux pays, et de donner aux opérateurs économiques du secteur primaire à la recherche de débouchés et de partenaires commerciaux, d'une plate-forme pour promouvoir leurs structures et leurs produits en Chine et d'offrir aux porteurs de projets du secteur primaire en quête de partenariats techniques et financiers, la possibilité d'établir des relations d'affaires avec des investisseurs chinois pour la création d'unités de production et de transformation en Côte d'Ivoire. Cette plate-forme permettra, à en croire le principal organisateur de cette rencontre, de donner une plus grande visibilité aux opérateurs du secteur primaire ivoirien en leur offrant l'occasion de s'exprimer et de se faire connaître en Chine, le plus grand consommateur de matières au monde. Elle sera, en outre, le lieu pour les acteurs institutionnels et les opérateurs économiques des deux pays d'aller au-delà de l'économie de rente en posant les bases d'un véritable transfert de technologies entre la Côte d'Ivoire et la Chine. Car, selon lui, la chine est devenue un géant économique et un acteur incontournable des relations internationales. " Aucune stratégie de développement économique à l'international ne peut, aujourd'hui, se construire sans considérer le poids économique de ce pays continent, sa croissance, ses entreprises et ses consommateurs ", a-t-il dit.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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