La salle « Lougah François-Ernesto Djédjé » du Palais de la culture de Treichville a abrité la soirée d’hommage à l’artiste Lougah François organisée par le Bureau ivoirien du droit d’auteur, le samedi 28 mars 2009, en présence du parrain de cette cérémonie, M. Lida Kouassi Moise, des parents, amis et fans du « Papa National ».
« Il n’est jamais trop tard pour bien faire », dit l’adage. Et c’est ce qu’a bien compris le Burida en organisant cette soirée d’hommage - après douze ans dans l’oubli - à l’honneur de l’un des artistes ivoiriens qui aura contribué à écrire les plus belles pages de la musique ivoirienne. Il s’agit bien de François Lougah ou le « Papa National ». Tous les artistes de Côte d’Ivoire, presque de la même génération, ont honoré de leur présence à cette soirée la mémoire de « Papa National ». Tous ceux qui ont côtoyé, partagé des intimités avec l’artiste sont venus et ont chanté pour lui. Des témoignages également étaient au rendez-vous. Sans oublier sa fille Caroline. Et Lougah François était bien là, ce samedi soir du 28 mars 2009, dans la salle - baptisé de son et de celui Ernesto Djédjé - archicomble. Il a fait, sous fond de sa musique un duo avec, son frère, Paul Lougah, Aïcha Koné, Chantal Taïba , Reine Pélagie, Antoinette Konan, ZaïKri Noël, Anouman Brou Félix, Ebah Aka Jérome, Wédji Ped, Jonhny La Fleur et bien d’autres encore. Christophe Digbeu, Joseph Bognini Miézan ont composé des chants pour Lougah, « Un jour de grand soleil », pour le premier et « Bonheur perdu », pour le second auteur. Tous ont chanté avec « Lougah » et en mémoire de Lougah. « Kouglizia », « Pecoussa », « Bonheur perdu », « Un jour de grand soleil », entre autres titres de l’artiste ont été interprétés par certains d’entre eux. L’émotion était à son comble. Le moment, solennel. Mais, au-delà de cette solennité, l’aspect festif était une ambiance bon-enfant. C’est dans ce sens que le coffret de l’artiste vendu aux enchères a été acheté par M. Bamba Alex Souleymane, représentant le Premier ministre, à un million de FCFA. Bien avant, Gérard Armand Obou, administrateur provisoire du Burida a remercié tout le monde pour avoir répondu à « son » invitation. Pour lui, au-delà de François Lougah, c’est toute une génération qui est célébrée. « Nous ne devons pas oublier Lougah, Ernesto Djédjé et les autres. C’est la génération des Soleils des indépendances », a rappelé. Et à M. Sidiki Bakaba, Directeur du Palais de la culture de Treichville, d’ajouter : « On ne connaît jamais assez un artiste. Mais Lougah, c’était un grand homme, un grand artiste d’une générosité inestimable. La salle Lougah François est ma façon de l’immortaliser». Quant au parrain M. Lida Kouassi Moïse, il a relevé que François Lougah était une grande figure de la musique ivoirienne. Lui rendre hommage est un signe épatant de la reconnaissance de son génie musical. C’est pourquoi, il a souhaité, en s’adressant aux hommes politiques et aux mécènes, qu’un Palais de la culture à l’honneur de l’artiste soit érigé à Lakota, sa ville natale. Par ailleurs, il convient de souligner que cette soirée était animée par MM. Georges Taï Benson et Soum St Félix.
J.P.B
« Il n’est jamais trop tard pour bien faire », dit l’adage. Et c’est ce qu’a bien compris le Burida en organisant cette soirée d’hommage - après douze ans dans l’oubli - à l’honneur de l’un des artistes ivoiriens qui aura contribué à écrire les plus belles pages de la musique ivoirienne. Il s’agit bien de François Lougah ou le « Papa National ». Tous les artistes de Côte d’Ivoire, presque de la même génération, ont honoré de leur présence à cette soirée la mémoire de « Papa National ». Tous ceux qui ont côtoyé, partagé des intimités avec l’artiste sont venus et ont chanté pour lui. Des témoignages également étaient au rendez-vous. Sans oublier sa fille Caroline. Et Lougah François était bien là, ce samedi soir du 28 mars 2009, dans la salle - baptisé de son et de celui Ernesto Djédjé - archicomble. Il a fait, sous fond de sa musique un duo avec, son frère, Paul Lougah, Aïcha Koné, Chantal Taïba , Reine Pélagie, Antoinette Konan, ZaïKri Noël, Anouman Brou Félix, Ebah Aka Jérome, Wédji Ped, Jonhny La Fleur et bien d’autres encore. Christophe Digbeu, Joseph Bognini Miézan ont composé des chants pour Lougah, « Un jour de grand soleil », pour le premier et « Bonheur perdu », pour le second auteur. Tous ont chanté avec « Lougah » et en mémoire de Lougah. « Kouglizia », « Pecoussa », « Bonheur perdu », « Un jour de grand soleil », entre autres titres de l’artiste ont été interprétés par certains d’entre eux. L’émotion était à son comble. Le moment, solennel. Mais, au-delà de cette solennité, l’aspect festif était une ambiance bon-enfant. C’est dans ce sens que le coffret de l’artiste vendu aux enchères a été acheté par M. Bamba Alex Souleymane, représentant le Premier ministre, à un million de FCFA. Bien avant, Gérard Armand Obou, administrateur provisoire du Burida a remercié tout le monde pour avoir répondu à « son » invitation. Pour lui, au-delà de François Lougah, c’est toute une génération qui est célébrée. « Nous ne devons pas oublier Lougah, Ernesto Djédjé et les autres. C’est la génération des Soleils des indépendances », a rappelé. Et à M. Sidiki Bakaba, Directeur du Palais de la culture de Treichville, d’ajouter : « On ne connaît jamais assez un artiste. Mais Lougah, c’était un grand homme, un grand artiste d’une générosité inestimable. La salle Lougah François est ma façon de l’immortaliser». Quant au parrain M. Lida Kouassi Moïse, il a relevé que François Lougah était une grande figure de la musique ivoirienne. Lui rendre hommage est un signe épatant de la reconnaissance de son génie musical. C’est pourquoi, il a souhaité, en s’adressant aux hommes politiques et aux mécènes, qu’un Palais de la culture à l’honneur de l’artiste soit érigé à Lakota, sa ville natale. Par ailleurs, il convient de souligner que cette soirée était animée par MM. Georges Taï Benson et Soum St Félix.
J.P.B