Selon France 24, les 22 membres de la Ligue arabe, réunis hier à Doha, au Qatar, ont apporté leur soutien au Président soudanais, inculpé par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité et crimes de guerre dans la province du Darfour.
A l’ouverture de ce sommet, une vive confrontation verbale a opposé le Président soudanais Omar el-Béchir et le Secrétaire général des Nations unies.
Objet du vif échange, le mandat d’arrêt délivré le 4 mars dernier par la Cour pénale internationale contre le Président soudanais.
Demandant la reprise de l’aide dans la province du Darfour, Ban Ki-moon a souligné que les efforts humanitaires ne doivent pas être politisés. «Les personnes qui en ont besoin doivent être aidées quelles que soient les divergences politiques», a-t-il lancé.
Ce à quoi Omar el-Béchir a répondu, attaquant le Conseil de sécurité qui avait saisi la Cpi d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre au Darfour.
Le Président soudanais a, de fait, dénoncé «une institution non-démocratique qui (…) fait deux poids deux mesures, s’en prenant aux faibles et fait semblant de ne pas voir les (vrais) criminels», note le Nouvel Observateur. Pour lui, l’Onu a perdu toute crédibilité compte tenu de «l’hégémonie» de «certains pays».
Le Président Béchir, qui effectue au Qatar son quatrième déplacement après l’Erythrée, l’Egypte et la Libye, a, par ailleurs, demandé l’annulation du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale et appelé les dirigeants arabes à le rejeter.
Le président égyptien Hosni Moubarak a, lui boycotté ce sommet qui tiendra ses prochaines assises en Libye en 2010.
Ernest Aka Simon
A l’ouverture de ce sommet, une vive confrontation verbale a opposé le Président soudanais Omar el-Béchir et le Secrétaire général des Nations unies.
Objet du vif échange, le mandat d’arrêt délivré le 4 mars dernier par la Cour pénale internationale contre le Président soudanais.
Demandant la reprise de l’aide dans la province du Darfour, Ban Ki-moon a souligné que les efforts humanitaires ne doivent pas être politisés. «Les personnes qui en ont besoin doivent être aidées quelles que soient les divergences politiques», a-t-il lancé.
Ce à quoi Omar el-Béchir a répondu, attaquant le Conseil de sécurité qui avait saisi la Cpi d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre au Darfour.
Le Président soudanais a, de fait, dénoncé «une institution non-démocratique qui (…) fait deux poids deux mesures, s’en prenant aux faibles et fait semblant de ne pas voir les (vrais) criminels», note le Nouvel Observateur. Pour lui, l’Onu a perdu toute crédibilité compte tenu de «l’hégémonie» de «certains pays».
Le Président Béchir, qui effectue au Qatar son quatrième déplacement après l’Erythrée, l’Egypte et la Libye, a, par ailleurs, demandé l’annulation du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale et appelé les dirigeants arabes à le rejeter.
Le président égyptien Hosni Moubarak a, lui boycotté ce sommet qui tiendra ses prochaines assises en Libye en 2010.
Ernest Aka Simon
