L’élection présidentielle en Guinée sera organisée le 13 décembre, a annoncé samedi la junte formée par le capitaine Moussa Dadis Camara, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en décembre 2008 après la mort de l’ancien président Lansana Conté.
Les autorités, représentées par le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), ont également fixé la date des élections législatives, qui auront lieu le 11 octobre. Le CNDD avait indiqué peu après sa prise de pouvoir que les élections auraient lieu dans un délai de deux ans, mais la communauté internationale avait jugé cette échéance trop lointaine. Les Etats-Unis et l’Union européenne, importants contributeurs de la Guinée, avaient fait pression en exigeant la restauration d’un pouvoir civil et de l’ordre constitutionnel. “Le CNDD se conforme à la proposition formulée par les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile”, a déclaré le porte-parole Mandjou Diallo à la télévision publique.
Camara, qui préside le CNDD, s’est attiré une certaine popularité en assurant vouloir lutter contre la corruption en Guinée. D’anciens responsables politiques de l’administration Conté sont fréquemment accusés de malversations à la télévision. Les observateurs du pays pointent toutefois une dérive autoritaire dans le gouvernement de cet officier de 44 ans.
Reuters
Les autorités, représentées par le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), ont également fixé la date des élections législatives, qui auront lieu le 11 octobre. Le CNDD avait indiqué peu après sa prise de pouvoir que les élections auraient lieu dans un délai de deux ans, mais la communauté internationale avait jugé cette échéance trop lointaine. Les Etats-Unis et l’Union européenne, importants contributeurs de la Guinée, avaient fait pression en exigeant la restauration d’un pouvoir civil et de l’ordre constitutionnel. “Le CNDD se conforme à la proposition formulée par les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile”, a déclaré le porte-parole Mandjou Diallo à la télévision publique.
Camara, qui préside le CNDD, s’est attiré une certaine popularité en assurant vouloir lutter contre la corruption en Guinée. D’anciens responsables politiques de l’administration Conté sont fréquemment accusés de malversations à la télévision. Les observateurs du pays pointent toutefois une dérive autoritaire dans le gouvernement de cet officier de 44 ans.
Reuters
