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International Publié le samedi 28 mars 2009 | Fraternité Matin

Coopération : Sarkozy propose un nouveau départ aux Africains

Dans un discours prononcé jeudi au Parlement congolais, à Brazzaville, le Chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy a fait un plaidoyer en faveur d’une relation franco-africaine renouvelée.

Il a souhaité, selon Le Point, «abolir ce que le passé a laissé d’obscurité (…)» sans prôner la «liquidation d’une relation ancienne, fraternelle».

Une nouvelle donne, débarrassée des scories de la Françafrique.

Dans un pays emblématique de la Françafrique où la société française Elf-Aquitaine a exercé dans le secteur pétrolier avec bonheur, parler de renouveau «tenait de la gageure». Nicolas Sarkozy a tenu ses propos sur le même ton que ceux qu’il a livrés en février 2008 au Cap, en Afrique du Sud.

La visite du président français a eu lieu à quelques mois de l’élection présidentielle congolaise prévue pour juillet. Aussi, a-t-il voulu traduire, sans doute, sa profession de foi en actes. Après avoir rappelé devant les Parlementaires que le Congo a signé, en 2007, la Charte africaine de la démocratie qui l’engage à «promouvoir la tenue d’élections régulières, transparentes, libres et justes (…)», Nicolas Sarkozy a rencontré des représentants de l’opposition congolaise. Une première pour un Chef d’Etat de l’ancienne puissance coloniale, note Le Point.

A Kinshasa où il était le matin du jeudi, le président français s’est longuement attaché à lever les malentendus suscités par ses récentes déclarations sur un certain partage «de l’espace» et des «richesses» minières entre la Rdc et le Rwanda voisin.

Dernier pays à être visité, le Niger constitue pour Sarkozy une étape décisive. Vu ce qu’il représente pour la France et son géant du nucléaire Areva dont il est le premier fournisseur d’uranium.

Cette visite, à en croire Reuters, est directement liée à l’accord signé début janvier entre le gouvernement nigérien et Areva après d’âpres négociations.

Pour exploiter le deuxième gisement d’uranium au monde, à Imouraren dans le nord du Niger, Areva va investir 1,2 milliard d’euros. Un tiers de cette mine, qui devrait produire 5 000 tonnes d’uranium par an à partir de 2012, reviendra au gouvernement de Niamey.

De fait, Nicolas Sarkozy a déclaré à la presse nigérienne que l’accord sur Imouraren marquait une nouvelle «étape» dans les relations entre Paris et Niamey. Aussi a-t-il condamné, sans appel, dans une interview à la presse nigérienne, les agissements du Mouvement nigérien pour la justice (Mnj), un groupe rebelle touareg actif. Qui réclame, depuis 2007, un partage équitable des ressources du nord nigérien.




Ernest Aka Simon
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