La crise politique rebondit avec la réaction du président déchu et le rassemblement de ses partisans depuis trois jours dans un parc à Antananarivo.
Au Swaziland où il se trouve dans l’attente de la tenue lundi prochain d’un sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), le président malgache déchu, Marc Ravalomanana, a lancé un message mercredi à quelque 12 000 manifestants, regroupés pour la troisième journée consécutive dans un parc à Antananarivo, apprend-on par Reuters.
«Le coup d’Etat, a-t-il fait remarquer dans ce message, est condamné par le monde entier. C’est à vous de protéger notre patrie. Le moment viendra où nous nous rencontrerons».
Lundi, l’on s’attend à des sanctions de la Sadc contre le nouveau régime en place à Antanarivo, s’il ne réhabilite pas l’ancien président et si des élections ne sont pas tenues dans un court délai. A en croire le chef de la diplomatie sud-africaine, Nkosa-zana Dlamini-Zuma.
En butte à des manifestations quotidiennes depuis trois jours et à des condamnations internationales, le gouvernement d’Andry Rajoelina organise les 2 et 3 avril prochains des pourparlers en vue d’une réconciliation nationale. A l’ordre du jour, la date d’un nouveau scrutin présidentiel. Le gouvernement d’Andry Rajoelina tend ainsi la main à des alliés du président déchu pour tenter de désamorcer des tensions politiques. Ce dialogue national n’enchante pas les représentants du parti de Marc Ravalomanana.
Ernest Aka Simon
Au Swaziland où il se trouve dans l’attente de la tenue lundi prochain d’un sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), le président malgache déchu, Marc Ravalomanana, a lancé un message mercredi à quelque 12 000 manifestants, regroupés pour la troisième journée consécutive dans un parc à Antananarivo, apprend-on par Reuters.
«Le coup d’Etat, a-t-il fait remarquer dans ce message, est condamné par le monde entier. C’est à vous de protéger notre patrie. Le moment viendra où nous nous rencontrerons».
Lundi, l’on s’attend à des sanctions de la Sadc contre le nouveau régime en place à Antanarivo, s’il ne réhabilite pas l’ancien président et si des élections ne sont pas tenues dans un court délai. A en croire le chef de la diplomatie sud-africaine, Nkosa-zana Dlamini-Zuma.
En butte à des manifestations quotidiennes depuis trois jours et à des condamnations internationales, le gouvernement d’Andry Rajoelina organise les 2 et 3 avril prochains des pourparlers en vue d’une réconciliation nationale. A l’ordre du jour, la date d’un nouveau scrutin présidentiel. Le gouvernement d’Andry Rajoelina tend ainsi la main à des alliés du président déchu pour tenter de désamorcer des tensions politiques. Ce dialogue national n’enchante pas les représentants du parti de Marc Ravalomanana.
Ernest Aka Simon