Le président de la Coordination des Guinéens résidant en Côte d`Ivoire a entrepris de célébrer les 49 ans de la monnaie de son pays. Kaba Sékou donne dans cette interview, les raisons de cette fête mais se prononce aussi sur la transition à Conakry.
•Quelle est l`opportunité de fêter les 49 ans du Franc guinéen ?
Pour nous, c`est d`abord montrer notre fierté pour la création de cette monnaie à laquelle on ne donnait pas longue vie. Après 49 ans, il est bon de fêter et de montrer que malgré toutes les vicissitudes, la monnaie guinéenne tient la route.
•Quelles sont les activités qui vont meubler ce 49ème anniversaire ?
Nous avons prévu l`arrivée d`un artiste international pour égayer les Guinéens. Ensuite, il y aura une journée touristique et culinaire pour faire connaître la Guinée aux Ivoiriens et les encourager à visiter ce beau pays. On a repoussé légèrement les dates en raison de certaines réalités au niveau des Guinéens présents ici pour essayer d`harmoniser nos idées. On pense que ce sera pour le mois de mai.
•Quel avantage tire la Guinée d`avoir sa propre monnaie ?
Avoir sa propre monnaie est d`abord une question de souveraineté. Nous sommes totalement indépendants et souverains avec notre monnaie qu`on utilise à bon escient en fonction de nos besoins.
•La Guinée est entourée de pays qui utilisent le Fcfa. N`est-ce pas un avantage pour votre pays d`adhérer à la zone franc ?
Au début des indépendances la Guinée ne voulait pas quitter la zone Franc. Mais elle a été contrainte de sortir de cette zone et de frapper sa propre monnaie. Actuellement, je ne pense pas que les autorités puissent immédiatement adhérer à la zone Franc.
•Le capitaine Dadis Camara a entrepris une lutte contre la corruption. Pensez-vous qu`il pourra réussir ?
Nous souhaitons qu`il réussisse. Parce que la Guinée est totalement pourrie à l`intérieur comme à l`extérieur. Rien ne se faisait normalement. Nous, membres de la société civile guinéenne de Côte d`Ivoire, apprécions à sa juste valeur le combat du capitaine Dadis Camara.
•Concrètement, que faites vous pour les Guinéens résidant en Côte d`Ivoire ?
Nous posons beaucoup d`actes qui malheureusement ne plaisent pas à beaucoup de personnes. En dehors de la collecte effectuée en janvier et février 2007 pour aider nos parents et qui a connu un franc succès ici comme en Guinée, nous avons pu réunir la jeunesse qui évoluait en rangs dispersés. Les jeunes des différentes régions se connaissent désormais, jouent ensemble au football et créent des activités lucratives. Nous avons pu réunir plus de 600 Guinéennes pour un symposium. Nous avons pu créer une amitié entre ces femmes qui ne se connaissaient pas. Elles ont même crée des coopératives que nous avons appuyées et cautionnées dans des structures de crédit. On a regroupé les artistes à qui nous avons acheté des instruments de musique. Nous avons contribué aux frais de funérailles de certains en situation de détresse. Nous venons en appui à l`ambassade qui est submergée par beaucoup de problèmes. Malheureusement, cela est mal compris. Nous avons aidé certains à retourner au pays. Nous intervenons aussi pour assurer des frais de scolarité, de maladie pour soulager nos compatriotes.
•D`où tirez-vous les moyens ?
Les moyens proviennent de nos cotisations et de l`aide de certaines bonnes volontés. L`ancien Premier ministre Lansana Kouyaté nous a aidés lors de la célébration des 50 ans de l`indépendance.
•Les Guinéens n`ont pas une bonne réputation ici. On leur attribue certains comportements peu honorables. Comment comptez-vous redorer le blason de cette communauté?
Depuis l`avènement de la société civile, nous nous battons pour que les Guinéens aient une bonne réputation. Je pense que depuis deux ans, cela est devenu une réalité. Souvent, il y a des gens qui se font passer pour des Guinéens mais qui en réalité ne le sont pas. Tous les Guinéens sont travailleurs. Ils exercent à la ferraille et dans le petit commerce, sont chauffeurs de taxi. Mais il y a des brebis galeuses dans toutes les nations. Nous avons sûrement comme dans tous les pays du monde, des gens qui ont des mauvais comportements. Nous allons les corriger avec le temps. C`est pourquoi nous sommes contents de l`arrivée de la junte militaire au pouvoir qui va essayer de nettoyer et faire changer la mentalité des Guinéens de l`intérieur et de l`extérieur.
•Comment faire changer le comportement des Guinéens ?
Nous appelons les Guinéens à faire la fierté de leur pays. Chaque citoyen est comme un ambassadeur. La faute d`un seul rejaillit sur l`ensemble de tous les Guinéens. Ils doivent bien se comporter pour ne pas qu`un seul individu ternisse l`image de toute une nation. Et c`est ce qui arrive souvent.
Nomel Essis
•Quelle est l`opportunité de fêter les 49 ans du Franc guinéen ?
Pour nous, c`est d`abord montrer notre fierté pour la création de cette monnaie à laquelle on ne donnait pas longue vie. Après 49 ans, il est bon de fêter et de montrer que malgré toutes les vicissitudes, la monnaie guinéenne tient la route.
•Quelles sont les activités qui vont meubler ce 49ème anniversaire ?
Nous avons prévu l`arrivée d`un artiste international pour égayer les Guinéens. Ensuite, il y aura une journée touristique et culinaire pour faire connaître la Guinée aux Ivoiriens et les encourager à visiter ce beau pays. On a repoussé légèrement les dates en raison de certaines réalités au niveau des Guinéens présents ici pour essayer d`harmoniser nos idées. On pense que ce sera pour le mois de mai.
•Quel avantage tire la Guinée d`avoir sa propre monnaie ?
Avoir sa propre monnaie est d`abord une question de souveraineté. Nous sommes totalement indépendants et souverains avec notre monnaie qu`on utilise à bon escient en fonction de nos besoins.
•La Guinée est entourée de pays qui utilisent le Fcfa. N`est-ce pas un avantage pour votre pays d`adhérer à la zone franc ?
Au début des indépendances la Guinée ne voulait pas quitter la zone Franc. Mais elle a été contrainte de sortir de cette zone et de frapper sa propre monnaie. Actuellement, je ne pense pas que les autorités puissent immédiatement adhérer à la zone Franc.
•Le capitaine Dadis Camara a entrepris une lutte contre la corruption. Pensez-vous qu`il pourra réussir ?
Nous souhaitons qu`il réussisse. Parce que la Guinée est totalement pourrie à l`intérieur comme à l`extérieur. Rien ne se faisait normalement. Nous, membres de la société civile guinéenne de Côte d`Ivoire, apprécions à sa juste valeur le combat du capitaine Dadis Camara.
•Concrètement, que faites vous pour les Guinéens résidant en Côte d`Ivoire ?
Nous posons beaucoup d`actes qui malheureusement ne plaisent pas à beaucoup de personnes. En dehors de la collecte effectuée en janvier et février 2007 pour aider nos parents et qui a connu un franc succès ici comme en Guinée, nous avons pu réunir la jeunesse qui évoluait en rangs dispersés. Les jeunes des différentes régions se connaissent désormais, jouent ensemble au football et créent des activités lucratives. Nous avons pu réunir plus de 600 Guinéennes pour un symposium. Nous avons pu créer une amitié entre ces femmes qui ne se connaissaient pas. Elles ont même crée des coopératives que nous avons appuyées et cautionnées dans des structures de crédit. On a regroupé les artistes à qui nous avons acheté des instruments de musique. Nous avons contribué aux frais de funérailles de certains en situation de détresse. Nous venons en appui à l`ambassade qui est submergée par beaucoup de problèmes. Malheureusement, cela est mal compris. Nous avons aidé certains à retourner au pays. Nous intervenons aussi pour assurer des frais de scolarité, de maladie pour soulager nos compatriotes.
•D`où tirez-vous les moyens ?
Les moyens proviennent de nos cotisations et de l`aide de certaines bonnes volontés. L`ancien Premier ministre Lansana Kouyaté nous a aidés lors de la célébration des 50 ans de l`indépendance.
•Les Guinéens n`ont pas une bonne réputation ici. On leur attribue certains comportements peu honorables. Comment comptez-vous redorer le blason de cette communauté?
Depuis l`avènement de la société civile, nous nous battons pour que les Guinéens aient une bonne réputation. Je pense que depuis deux ans, cela est devenu une réalité. Souvent, il y a des gens qui se font passer pour des Guinéens mais qui en réalité ne le sont pas. Tous les Guinéens sont travailleurs. Ils exercent à la ferraille et dans le petit commerce, sont chauffeurs de taxi. Mais il y a des brebis galeuses dans toutes les nations. Nous avons sûrement comme dans tous les pays du monde, des gens qui ont des mauvais comportements. Nous allons les corriger avec le temps. C`est pourquoi nous sommes contents de l`arrivée de la junte militaire au pouvoir qui va essayer de nettoyer et faire changer la mentalité des Guinéens de l`intérieur et de l`extérieur.
•Comment faire changer le comportement des Guinéens ?
Nous appelons les Guinéens à faire la fierté de leur pays. Chaque citoyen est comme un ambassadeur. La faute d`un seul rejaillit sur l`ensemble de tous les Guinéens. Ils doivent bien se comporter pour ne pas qu`un seul individu ternisse l`image de toute une nation. Et c`est ce qui arrive souvent.
Nomel Essis