Dans le cadre de la fluidité routière, le commandement 10 des Forces nouvelles (Korhogo) a réceptionné récemment, à l’état-major de la ville du matériel de télécommunications flambant neuf d’une valeur de 32 millions. Dont des véhicules, des radios portatifs, des GP 340, des antennes, des amplificateurs, etc. L’adjudant Ange Kouakou, officier de transmission de la zone 10 et responsable de télécommunications, a expliqué que ce matériel va permettre de réduire au maximum les risques de braquages et autres attaques des bandits. Avec ce matériel, «les éléments pourront entrer en communication avec l’état-major des différents secteurs». Ils n’auront donc plus besoin de se déplacer. Chaque secteur sera équipé d’un relais GR 500 d’une portée minimale de 30 km. Avec les antennes et les amplificateurs, la distance de communication pourra aller jusqu’à plus de 45 km. Ainsi, a-t-il précisé, le commandement 10 pourra sécuriser toute sa zone. Pour ce faire, tous les secteurs seront pourvus en matériels de transmission. En attendant de recevoir la totalité de ce matériel dont une partie est encore au port, selon le commandant Fofié Kouakou, le commandement 10 a procédé samedi dernier, à la remise d’un équipement composé de 3 radios avec antenne, 10 portatifs GP 340, une antenne relais GR 500 et un amplificateur aux com’secteurs de Niellé, Blindé et, Ouangolodougou.
Par ailleurs, le commandant Fofié Kouakou a rencontré à huis clos commandants de secteur, d’unité, les responsables de la gendarmerie et de la police et le délégué général des Forces nouvelles Soro Kanigui. Il a expliqué qu’il s’agissait pour lui de rendre compte des réunions sur la fluidité routière que les Forces nouvelles ont tenues, les 25 et 26 mars derniers, respectivement avec le gouvernement et le Premier ministre et avec leur état- major à Bouaké. «Au cours de ces réunions, des instructions fermes ont été données. Il fallait donc que ces informations descendent jusqu’à la base pour un meilleur suivi», a-t-il justifié. Et d’ajouter qu’en attendant que les ordres leur « parviennent pour exécution, que chacun s’apprête dans sa zone pour ne pas être surpris». Et comme la fluidité routière ne peut aller sans moyens, a-t-il commenté, «le commandement de la zone 10 s’est saigné pour s’offrir du matériel de communication. Et cela, pour lutter aussi contre le banditisme. On ne peut pas parler de fluidité routière s’il n’y a pas de sécurité sur les voies.» Il a donc remercié tous ses collaborateurs dudit commandement pour avoir adhéré à ce projet et lancé un appel aux autorités : «Par l’acquisition de ce matériel, le commandement 10 entend donner un signal fort quant à notre disposition à œuvrer à la sortie de crise. Nous avons fait les premiers pas, il appartient à nos supérieurs de nous appuyer. C’est donc un message que nous leur lançons.»
Martial Niangoran
Correspondant régional
Par ailleurs, le commandant Fofié Kouakou a rencontré à huis clos commandants de secteur, d’unité, les responsables de la gendarmerie et de la police et le délégué général des Forces nouvelles Soro Kanigui. Il a expliqué qu’il s’agissait pour lui de rendre compte des réunions sur la fluidité routière que les Forces nouvelles ont tenues, les 25 et 26 mars derniers, respectivement avec le gouvernement et le Premier ministre et avec leur état- major à Bouaké. «Au cours de ces réunions, des instructions fermes ont été données. Il fallait donc que ces informations descendent jusqu’à la base pour un meilleur suivi», a-t-il justifié. Et d’ajouter qu’en attendant que les ordres leur « parviennent pour exécution, que chacun s’apprête dans sa zone pour ne pas être surpris». Et comme la fluidité routière ne peut aller sans moyens, a-t-il commenté, «le commandement de la zone 10 s’est saigné pour s’offrir du matériel de communication. Et cela, pour lutter aussi contre le banditisme. On ne peut pas parler de fluidité routière s’il n’y a pas de sécurité sur les voies.» Il a donc remercié tous ses collaborateurs dudit commandement pour avoir adhéré à ce projet et lancé un appel aux autorités : «Par l’acquisition de ce matériel, le commandement 10 entend donner un signal fort quant à notre disposition à œuvrer à la sortie de crise. Nous avons fait les premiers pas, il appartient à nos supérieurs de nous appuyer. C’est donc un message que nous leur lançons.»
Martial Niangoran
Correspondant régional
