Invités à participer à l'atelier de formation de 100 jeunes Ivoiriens sur la prolifération des armes légères et de petit calibre, des participantes ont été, pour la plupart, victimes d'une indigestion alimentaire. Qui a demandé automatiquement un soin plus rapproché des " intoxiqués ". En effet, après les travaux en commission de lundi soir (jour d'ouverture des travaux : ndlr), les différents participants ont été invités à prendre un repas dans un restaurant de la place. Tout semblait se passer sans accros, lorsque, tard dans la nuit, certains participants et des membres du Rasalao-CI ont été contraints de visiter plusieurs fois les toilettes, pour se soulager de diarrhée. Se plaignant de maux ventre. "J'ai passé presque' une nuit blanche", a fait savoir une des victimes, sous le couvert de l'anonymat. Qui n'a pas manqué de s'inquiéter sur la qualité de la nourriture à eux offerte. A ce propos d'ailleurs, la présidente du Rasalao, Michèle Pépé, se veut amère : "C'est une véritable mafia. On nous a tout imposé ici : la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, même les hôtesses", a-t-elle expliqué. Exprimant son regret : "ce qui s'est passé est simplement déplorable. Dieu merci, le pire a été évité". Notons à toutes fins utiles, que l'atelier de formation des jeunes sur la prolifération des armes légères et de petits calibres ouverts lundi, prend fin aujourd'hui mercredi, à Yamoussoukro. Avec à la clé, des résolutions qui sont attendues.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional