Qualité de l’enseignement : Des chercheurs proposent l’introduction des Tic à l’école

L’intégration des Tic dans les programmes scolaires pour améliorer la qualité de l’enseignement. Tel est l’objectif du Réseau ouest et centre-africain de recherche en éducation (Rocare) et du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (Crifpe), en menant une enquête dans dix établissements scolaires, dénommée Programme panafricain de recherche sur l’intégration pédagogique des Tic (panaf). La restitution a eu lieu hier à l’hôtel du Golf. C’est que selon les experts de l’éducation présents, la non utilisation des Tic dans l’enseignement est la cause de quelques faiblesses du système éducatif. Entre autres, le fait que «la plupart des actions menées manquent de compétence méthodologique». Les experts ont salué les initiatives de certains établissements scolaires qui ont introduit les Tics dans l’enseignement. Toutefois, ils ont souhaité que cela soit formalisé. Et c’est au coordonnateur du Rocare, Dr Azoh François, qu’il est revenu d’expliquer les fondements de cette étude qui vise «à améliorer l’enseignement». A cet effet, il sollicite l’implication de tous les acteurs de l’école, notamment l’Etat, les enseignants, les parents d’élèves, les élèves... De l’Etat, il attend un «engagement par une décision politique imposant l’intégration des Tic à l’école, d’adapter les curricula de formation des formateurs en intégrant la composante Tic avec des séminaires de formation et des facilités d’acquisition d’ordinateurs pour enseignants».



En ce qui concerne ces derniers, le coordonnateur du Rocare et son équipe proposent «de renforcer leurs compétences en Tic par des séminaires de formation», ainsi que d’«intégrer effectivement les Tic dans les pratiques pédagogiques».



Quant aux parents et élèves, l’équipe de chercheurs souhaite qu’ils soient sensibilisés à l’importance des Tic dans la formation.



Quatorze pays de l’Afrique de l’ouest y sont déjà engagés.



Marcelline Gneproust