Effective du 1er avril au 7 mai, cette opération se déroulera en deux phases et consiste à la réadmission et à l'admission des ayants droit. Le Dg du Crou-A a indiqué que la première étape, la réadmission des ayants droit, va confirmer tous ceux qui ont acquis des lits. C'est-à-dire faire l'état des lieux après le départ consécutif à l'admission des étudiants en année supérieure. La deuxième étape, l'admission, va quant à elle, faire le point des nouveaux demandeurs. Le directeur général du Crou-A, a estimé que ladite opération doit être considérée comme le début d'un long processus " d'assainissement " qui en fait sa particularité. " L'opération doit permettre de savoir qui sont les vrais détenteurs des lits. Faire en sorte que les ayants droit légaux aient accès aux lits ", a-t-il précisé avec fermeté. La gestion des résidences universitaires n'est pas aisée, en ce sens qu'elle nécessite une répartition légale des 9592 lits au flux d'étudiants demandeurs. Un véritable casse-tête chinois auquel Dr Séka Obodji devra trouver solution. Il faut également noter que ce chiffre a été largement dépassé et se trouve au-dessus de la capacité initiale des résidences. Aujourd'hui, a-t-il révélé, le Crou-A se retrouve avec une demande qui a quadruplé avec ce qu'il est convenu d'appeler le phénomène des ''Cambodgiens'', ces étudiants laissés-pour-compte et qui squattent les chambres de leurs camarades logés par l'Etat. L'opération qui est désormais une tradition au Crou-A, a-t-il précisé, n'a jamais posé de problème. Toutes les structures syndicales, huit (8) au total, étant membres de la commission d'attribution, et les quotas sont faits en fonction de leur ancienneté et de leur importance. Leur rôle est de " certifier " la répartition. Cependant, à l'instar de toute opération logement d'envergure, celle initiée par le Crou-A pourrait éventuellement créer des frustrations, a-t-il prévenu. Toutefois, Séka Obodji en appelle à l'esprit civique des uns et des autres. Sa structure entend, pour ce faire, allier sensibilisation et assainissement. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il faut mettre deux à trois ans à sensibiliser avant de passer à la phase répressive.
S. A.
S. A.
