L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage…
''Les médecins ont été obligés de couper mes trompes''
Salam à toute la belle communauté musulmane et à toi Allama pour tout ce que tu fais pour nous.
Je suis une fidèle lectrice d'Islam Info. Je préfère garder l'anonymat de peur d'être reconnue. Par la grâce d'Allah, mes études m'ont permise d'avoir un emploi qui m'a permis d'être la fierté de ma famille. Aujourd'hui, je suis à la retraite. Je profite de ces lignes pour encourager la jeunesse à la recherche du goût du travail bien fait car celle-ci sera les leaders de demain. Je me suis mariée très jeune à un homme à qui j'avais été destinée par mes parents. Nos parents étaient de grands amis et nous avons passé tous les deux une partie de notre enfance ensemble. Notre mariage alors répondait juste à des formalités car nous avions déjà été préparés à vivre ensemble depuis notre enfance. Mes habits de fête du ramadan et de tabaski, je les recevais de mes beaux parents depuis ma naissance jusqu'à mon mariage. Ma belle-mère m’a toujours considérée comme l'une de ses filles. Je passais régulièrement mes congés et vacances de fin d'année avec elle. Très tôt, elle m'a apprise à préparer ce que son fils aimait manger, à apprendre comment une femme devait se comporter, comment celle-ci devait tenir une maison etc. Je lui dois tout ce que je suis aujourd'hui. Que Dieu la garde auprès de Lui. Ainsi, quelques années après l'entrée de mon mari à la fonction publique nous nous sommes mariés. Il faut dire que j'ai continué mes études étant dans mon foyer. Un an après mon mariage Allah m'a fait la grâce d'avoir un enfant. Un très beau garçon. Mais, mon accouchement a été très difficile et les médecins ont été dans l'obligation de couper mes trompes avec l'autorisation de mon mari qui me voyant souffrir a choisi la seule solution qui s'offrait à lui. A mon réveil, lorsque j'ai appris la nouvelle je me suis effondrée. Mais, ma belle mère était là et elle m'a permise de remonter la pente. Pour elle, je devais profiter de ce ''petit ange'' que Dieu m'avait envoyé et cesser de me lamenter sur mon sort. J'ai suivi ses conseils et je me suis promise de couvrir mon fils de toute l'affection qu'une mère pouvait apporter à son enfant. Mon mari m'a énormément aidé. Quatre ans après mon mariage j'ai perdu ma belle mère. Cela a été un grand coup de masse pour moi mais par la grâce du Seigneur je me suis faite à l'idée que je ne pouvais pas aller contre la volonté de Dieu. Ainsi, les années ce sont écoulées et notre couple vivait. Mon fils allait maintenant à l'école, il avait grandi. Un soir mon mari m'a fait appeller. Il a commencé à expliquer les conditions dans lesquelles notre fils est venu au monde. Ensuite, il est rentré dans notre vie de couple de ces dernières années avant de se projeter dans le futur. Il voulait me dire en résumé qu'il serait souhaitable que je lui donne la possibilité de prendre une seconde épouse afin qu'il puisse avoir d'autres enfants et «permettre à notre fils d'avoir des frères et sœurs». Sur le champ je l'avoue j'étais bouleversée, déboussolée et surprise. Mais, j'ai fini par le comprendre et j'ai acceptée qu'il prenne une autre femme. Je l'ai même aidée à trouver celle qu'il fallait. Mon mari a alors épousé une autre femme. Je le voyais très heureux et cela me faisait plaisir. Tout ce passait bien entre nous à la maison. Ma coépouse a fait quatre enfants à mon mari. Je crois que c'est à ce moment que j'ai commencé à la jalouser. J'ai commencé à avoir recours aux pouvoirs mystiques et même sataniques des marabouts et féticheurs afin qu'aucun des enfants de ma rivale ne réussissent. Je voulais qu'elle soit malheureuse. Plus je persistais, plus je me créais des problèmes. Mais, je ne m'en rendais même pas compte tellement que j'étais emportée par la jalousie. Aujourd'hui, j'ai honte de regarder les enfants de mon mari en face. Le premier fils de ma coépouse a décidé de me faire partir à la Mecque avant même sa mère. Gloire à Allah. Le jour où j'ai appris la nouvelle, j'ai pleuré et j'ai demandé pardon à mon mari, à ma coépouse et à mes ''enfants''. J'ai été cruelle avec eux. J'ai tenu à me confesser et à leur raconter tout ce que je leur avais fait et ils m'ont pardonné.
Qu'Allah me pardonne aussi.
Massalam !
''Les médecins ont été obligés de couper mes trompes''
Salam à toute la belle communauté musulmane et à toi Allama pour tout ce que tu fais pour nous.
Je suis une fidèle lectrice d'Islam Info. Je préfère garder l'anonymat de peur d'être reconnue. Par la grâce d'Allah, mes études m'ont permise d'avoir un emploi qui m'a permis d'être la fierté de ma famille. Aujourd'hui, je suis à la retraite. Je profite de ces lignes pour encourager la jeunesse à la recherche du goût du travail bien fait car celle-ci sera les leaders de demain. Je me suis mariée très jeune à un homme à qui j'avais été destinée par mes parents. Nos parents étaient de grands amis et nous avons passé tous les deux une partie de notre enfance ensemble. Notre mariage alors répondait juste à des formalités car nous avions déjà été préparés à vivre ensemble depuis notre enfance. Mes habits de fête du ramadan et de tabaski, je les recevais de mes beaux parents depuis ma naissance jusqu'à mon mariage. Ma belle-mère m’a toujours considérée comme l'une de ses filles. Je passais régulièrement mes congés et vacances de fin d'année avec elle. Très tôt, elle m'a apprise à préparer ce que son fils aimait manger, à apprendre comment une femme devait se comporter, comment celle-ci devait tenir une maison etc. Je lui dois tout ce que je suis aujourd'hui. Que Dieu la garde auprès de Lui. Ainsi, quelques années après l'entrée de mon mari à la fonction publique nous nous sommes mariés. Il faut dire que j'ai continué mes études étant dans mon foyer. Un an après mon mariage Allah m'a fait la grâce d'avoir un enfant. Un très beau garçon. Mais, mon accouchement a été très difficile et les médecins ont été dans l'obligation de couper mes trompes avec l'autorisation de mon mari qui me voyant souffrir a choisi la seule solution qui s'offrait à lui. A mon réveil, lorsque j'ai appris la nouvelle je me suis effondrée. Mais, ma belle mère était là et elle m'a permise de remonter la pente. Pour elle, je devais profiter de ce ''petit ange'' que Dieu m'avait envoyé et cesser de me lamenter sur mon sort. J'ai suivi ses conseils et je me suis promise de couvrir mon fils de toute l'affection qu'une mère pouvait apporter à son enfant. Mon mari m'a énormément aidé. Quatre ans après mon mariage j'ai perdu ma belle mère. Cela a été un grand coup de masse pour moi mais par la grâce du Seigneur je me suis faite à l'idée que je ne pouvais pas aller contre la volonté de Dieu. Ainsi, les années ce sont écoulées et notre couple vivait. Mon fils allait maintenant à l'école, il avait grandi. Un soir mon mari m'a fait appeller. Il a commencé à expliquer les conditions dans lesquelles notre fils est venu au monde. Ensuite, il est rentré dans notre vie de couple de ces dernières années avant de se projeter dans le futur. Il voulait me dire en résumé qu'il serait souhaitable que je lui donne la possibilité de prendre une seconde épouse afin qu'il puisse avoir d'autres enfants et «permettre à notre fils d'avoir des frères et sœurs». Sur le champ je l'avoue j'étais bouleversée, déboussolée et surprise. Mais, j'ai fini par le comprendre et j'ai acceptée qu'il prenne une autre femme. Je l'ai même aidée à trouver celle qu'il fallait. Mon mari a alors épousé une autre femme. Je le voyais très heureux et cela me faisait plaisir. Tout ce passait bien entre nous à la maison. Ma coépouse a fait quatre enfants à mon mari. Je crois que c'est à ce moment que j'ai commencé à la jalouser. J'ai commencé à avoir recours aux pouvoirs mystiques et même sataniques des marabouts et féticheurs afin qu'aucun des enfants de ma rivale ne réussissent. Je voulais qu'elle soit malheureuse. Plus je persistais, plus je me créais des problèmes. Mais, je ne m'en rendais même pas compte tellement que j'étais emportée par la jalousie. Aujourd'hui, j'ai honte de regarder les enfants de mon mari en face. Le premier fils de ma coépouse a décidé de me faire partir à la Mecque avant même sa mère. Gloire à Allah. Le jour où j'ai appris la nouvelle, j'ai pleuré et j'ai demandé pardon à mon mari, à ma coépouse et à mes ''enfants''. J'ai été cruelle avec eux. J'ai tenu à me confesser et à leur raconter tout ce que je leur avais fait et ils m'ont pardonné.
Qu'Allah me pardonne aussi.
Massalam !