A Yorobodi, il y a quelqu'un d'incontournable ; c'est une icône, L'on se déplace de partout pour le voir afin de bénéficier de ses prières et bénédictions. Il se nomme Mounir OUATTARA.
Le Gardien des traditions
Il est le fils de El Hadj Sékou Tchèba Radjoul et de hadja Awa. Sa formation a été faite par 33 personnes à commencer par son père qui l'a initié au Coran. Frêle et filiforme et présentant un aspect fragile, il étonne cependant, dès qu'il entre en action tant il maîtrise le verbe. Nul ne peut assister aux prêches du Cheick Mounir sans s'extasier. Mais au-delà, c'est un érudit, d'’où le titre de mufti zamane qui lui est attribué partout. Certains le nomment même calife, le mufti, dans la religion musulmane, c'est celui qui est consulté lorsqu'il y a blocage dans l'interprétation des textes et même des hadiths. C'est donc un théologien qu'on consulte en dernier recours parfois même quand le problème posé n'a aucune référence avec les textes.
Très à cheval sur le respect de la morale
Mais au-delà de cet aspect religieux, le Cheick Mounir OUATTRA est le garant des traditions, une sorte de gardien du temple au même titre que Me Thierno dans ’’l'aventure ambiguë’’ de l'écrivain sénégalais Cheick Amidou KANE. Très à cheval sur le respect des valeurs traditionnelles islamique, il ne tergiverse pas avec la morale et la bonne conduite. Dans ce sens, il est impensable pour lui de laisser les jeunes se laisser aller à l'acte sexuel avant le mariage. Dans cette logique, tous ses enfants et ses protégés se marient à partir de 20 ans pour les hommes et dès 14 ou 15 ans pour les filles : « Non seulement cela leur permet de vivre dans la légalité leur vie intime mais en plus, cela les responsabilise car un homme ou une femme qui se marie est obligé de travailler dur pour survivre ».
Un homme au dessus des besoins
le Cheick Mounir OUATTARA, Dieu lui a tout donné en terme matériel. Il a par exemple quatre grandes concessions aux noms assez évocateurs de Rahamatoulaye, tawalkaltou Allah lahih, Mach Allah construites en dur où l'on trouve tout le confort qu'on peut avoir en ville. Ce sont au bas mot 100 personnes ou plus qui y vivent. Des indiscrétions nous ont permis de savoir qu'on y consomme au moins un sac de riz de 25 kilogrammes par jour, sans compter les plats de foutou igname, la nourriture locale. Quand on lui pose la question de savoir comment il pourvoit à la pitance de toute cette colonie, il vous ramène aux versets 55 à 58 de la sourate 51 où Allah affirme : - je n'ai créé les hommes et les djinns rien que pour qu'ils m'adorent ;
Je ne cherche pas d’eux une subsistance : et je ne veux pas qu'ils me nourrissent ;
En vérité, c'est Allah qui est le grand pourvoyeur, le détenteur de la force l'inébranlable »
Et il conclut en disant que Dieu est le détendeur de l'héritage des cieux et de la terre et que c'est lui qui se charge de la pitance de sa progéniture de même des animaux : « Mon fils, si vous rattachez au Coran, Dieu résout tous vos problèmes ».
On vient de partout le consulter
Dans tous les cas, ce sont des dizaines de personnes qui viennent implorer ses prières pour des raisons diverse : travail, mariage, stérilité… Pour toutes ces personnes, il fait des bénédictions à l'exemple de cet homme d'affaires avec qui nous avons fait le pied de grue avant d'être reçus par le Cheick ; « il a fait des prière pour moi et mes affaires ont connu un véritable saut en avant, Je viens donc pour ce mahoulid non seulement le remercier mais encore demander ses bénédictions pour protéger mes biens car je travaille dans le domaine de l'import export qui est très risqué. » Cette autre femme, quant à elle, vient le solliciter pour le travail de son enfant qui chôme depuis quatre ans après avoir obtenu une maîtrise en anglais et d'’autres diplômes.
Le Mufti Zamane n'enseigne plus, nous apprend un de ses talibés. Cependant, pendant le mois de Ramadan de 13 heures à 16heures, il dispense son savoir à tout le monde, assis sur les nattes dans sa cour. Pendant ces séances, il répond à toutes les questions et incite tout le monde en à poser. Yorobodi a donc un Cheick qui vaut à lui seul le déplacement.
kemebrama@hotmail.com
Le Gardien des traditions
Il est le fils de El Hadj Sékou Tchèba Radjoul et de hadja Awa. Sa formation a été faite par 33 personnes à commencer par son père qui l'a initié au Coran. Frêle et filiforme et présentant un aspect fragile, il étonne cependant, dès qu'il entre en action tant il maîtrise le verbe. Nul ne peut assister aux prêches du Cheick Mounir sans s'extasier. Mais au-delà, c'est un érudit, d'’où le titre de mufti zamane qui lui est attribué partout. Certains le nomment même calife, le mufti, dans la religion musulmane, c'est celui qui est consulté lorsqu'il y a blocage dans l'interprétation des textes et même des hadiths. C'est donc un théologien qu'on consulte en dernier recours parfois même quand le problème posé n'a aucune référence avec les textes.
Très à cheval sur le respect de la morale
Mais au-delà de cet aspect religieux, le Cheick Mounir OUATTRA est le garant des traditions, une sorte de gardien du temple au même titre que Me Thierno dans ’’l'aventure ambiguë’’ de l'écrivain sénégalais Cheick Amidou KANE. Très à cheval sur le respect des valeurs traditionnelles islamique, il ne tergiverse pas avec la morale et la bonne conduite. Dans ce sens, il est impensable pour lui de laisser les jeunes se laisser aller à l'acte sexuel avant le mariage. Dans cette logique, tous ses enfants et ses protégés se marient à partir de 20 ans pour les hommes et dès 14 ou 15 ans pour les filles : « Non seulement cela leur permet de vivre dans la légalité leur vie intime mais en plus, cela les responsabilise car un homme ou une femme qui se marie est obligé de travailler dur pour survivre ».
Un homme au dessus des besoins
le Cheick Mounir OUATTARA, Dieu lui a tout donné en terme matériel. Il a par exemple quatre grandes concessions aux noms assez évocateurs de Rahamatoulaye, tawalkaltou Allah lahih, Mach Allah construites en dur où l'on trouve tout le confort qu'on peut avoir en ville. Ce sont au bas mot 100 personnes ou plus qui y vivent. Des indiscrétions nous ont permis de savoir qu'on y consomme au moins un sac de riz de 25 kilogrammes par jour, sans compter les plats de foutou igname, la nourriture locale. Quand on lui pose la question de savoir comment il pourvoit à la pitance de toute cette colonie, il vous ramène aux versets 55 à 58 de la sourate 51 où Allah affirme : - je n'ai créé les hommes et les djinns rien que pour qu'ils m'adorent ;
Je ne cherche pas d’eux une subsistance : et je ne veux pas qu'ils me nourrissent ;
En vérité, c'est Allah qui est le grand pourvoyeur, le détenteur de la force l'inébranlable »
Et il conclut en disant que Dieu est le détendeur de l'héritage des cieux et de la terre et que c'est lui qui se charge de la pitance de sa progéniture de même des animaux : « Mon fils, si vous rattachez au Coran, Dieu résout tous vos problèmes ».
On vient de partout le consulter
Dans tous les cas, ce sont des dizaines de personnes qui viennent implorer ses prières pour des raisons diverse : travail, mariage, stérilité… Pour toutes ces personnes, il fait des bénédictions à l'exemple de cet homme d'affaires avec qui nous avons fait le pied de grue avant d'être reçus par le Cheick ; « il a fait des prière pour moi et mes affaires ont connu un véritable saut en avant, Je viens donc pour ce mahoulid non seulement le remercier mais encore demander ses bénédictions pour protéger mes biens car je travaille dans le domaine de l'import export qui est très risqué. » Cette autre femme, quant à elle, vient le solliciter pour le travail de son enfant qui chôme depuis quatre ans après avoir obtenu une maîtrise en anglais et d'’autres diplômes.
Le Mufti Zamane n'enseigne plus, nous apprend un de ses talibés. Cependant, pendant le mois de Ramadan de 13 heures à 16heures, il dispense son savoir à tout le monde, assis sur les nattes dans sa cour. Pendant ces séances, il répond à toutes les questions et incite tout le monde en à poser. Yorobodi a donc un Cheick qui vaut à lui seul le déplacement.
kemebrama@hotmail.com