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Art et Culture Publié le mercredi 1 avril 2009 | Nord-Sud

Assemblée générale du Burida : L’Unartci menace

De nuages planent sur les relations entre le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) et l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci). Les artistes Glazai Dohoun Kevin et Tolio Anatole, au cours d’une conférence de presse, hier, au siège de l’union, n’ont pas caché leur amertume contre l’administrateur Armand Obou Gérard. Ils soupçonnent, en effet, le patron du Burida d’être «partial» dans l’enregistrement des inscriptions des potentiels délégués dans les différents collèges. En conséquence, l’Unartci menace la tenue de la prochaine assemblée générale. Mais, comment en est-on arrivé-là ? Selon le conférencier Dohoun Kevin, le Burida, dans le cadre des inscriptions des délégués dans les différents collèges, exige la photocopie de la carte de sociétaire et une demande à remplir. Quelques jours plus tard, toujours selon ses propos, la maison des droits d’auteur exige une demande manuscrite dûment signée par le sociétaire. En retour, l’Unartci pose le problème des sociétaires de l’intérieur du pays et propose que ceux-ci peuvent faire parvenir leurs dossiers à leur association qui s’engage à signer en P.O. Le Burida accepte le principe. Seulement voilà la liste de 95 artistes qui devaient s’inscrire vendredi, dernier jour des inscriptions, a été rejetée. Sur cette liste, se trouvaient les noms de Wédji Ped et Koné Fontaly. Mais contre toute attente, ces deux là, ont été inscrits lundi dernier. Toute chose qui a crée la colère des membres de l’Unartci qui dénoncent par la même occasion «la présence quasi journalière de Valen Guédé» au Burida. «Avec ce qui vient de se passer, nous constatons le parti pris flagrant du Burida, qui veut coûte que coûte empêcher l’Unartci de s’inscrire massivement», a-t-il indiqué. Avant d’exiger que le Directeur général, Armand Obou, soit éloigné de toutes les questions électorales et que le ministre de la Culture joue pleinement son rôle d’organisateur de cette assemblée générale. Au cas où les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent, ils seront poussés à utiliser d’autres moyens. «Il faut qu’Armand Obou sache qu’il y a des DG qui étaient là avant lui, nous les avons fait partir. S’il s’amuse avec nous, nous allons assiéger le Burida pour qu’il parte», a-t-il rappelé.

Issa T.Yéo
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