Présent à l’accueil du commandant de la zone 3 des FN, Mgr Ahouana s’est adressé à Chérif Ousmane et aux populations des zones FN.
«Mes frères et sœurs si nous sommes rassemblés dans cette salle, c’est parce que Dieu l’a voulu, Dieu c’est le Tout puissant, Dieu c’est l’omniscient, c’est Dieu qui a créé l’Homme, c’est lui qui a créé le monde. Notre vie ne nous appartient pas, notre vie appartient à Dieu. Comme chacun d’entre nous. Dieu lui-même a dit dans les Saintes écritures que rien ne peut nous arriver sans que ce soit sa volonté. Notre frère Chérif est parti, il est parti, nous avons entendu beaucoup de bruit. Et les journalistes, ce sont eux qui gâtent les affaires. C’est eux qui annoncent Chérif est ici, il est là-bas…Et nous autres, les gens nous appellent. Mais tu es à Bouaké, où est Chérif. Je leur réponds, Chérif est là où Dieu a voulu qu’il soit. On dit que Chérif est gravement malade. Et à moi de dire que personne d’entre nous ne cherche la maladie. Il n’existe nulle part un magasin où on achète la maladie. Dans la mesure où on a un corps, ce corps est vulnérable, il est fragile. Mais c’est parce que notre corps est ainsi que Dieu a mis en nous son esprit. Dieu n’a pas voulu nous créer simplement corps. Il nous a créé corps et esprit. Et c’est l’esprit qui fortifie. Quand Chérif était là-bas, quand je priais, je disais Seigneur, c’est toi qui l’a créé. C’est toi qui lui a donné un corps, qui lui a donné un esprit. Je t’invoque si vraiment sa maladie est grave, et comme je sais que c’est toi le Tout puissant, c’est toi que j’invoque, jette ton regard de bienveillance sur lui. Et que, en toute chose, ta volonté soit faite et non pas la nôtre. La volonté de Dieu, c’est ce que nous accueillons ce matin. Ce matin, Chérif est devant nous parce que Dieu l’a voulu. Il n’y pas d’autre commentaire à faire. Alors je voudrais dire aux journalistes présents dans la salle, de se méfier, de ne pas empoisonner le climat social ivoirien. Je vous exhorte à mettre votre plume, votre style, votre compétence au service de la cohésion sociale et d’informations justes et vraies. Des informations vérifiées, car on a lu beaucoup de choses du genre, Chérif est mort…Je vous demande pardon Messieurs les journalistes aujourd’hui, je me prosterne ; dites ce qui est vrai, écrivez ce qui est vrai, parlez de ce qui est vrai. Ce que vous n’avez pas vu, laissez comme ça, ne dites pas (…) De toutes les façons, on va tous mourir un jour. C’est Dieu qui nous a crées, un jour on va tous retourner vers lui. Que ça soit dans la Bible ou dans le Coran, c’est marqué dedans. La mort est une affaire de Dieu. Demain je veux voir cela dans les journaux. Alors mon frère Chérif, je suis venu car tu nous as quittés il y a longtemps. Je suis là d’abord pour te dire bonne arrivée. Je suis venu aussi pour te dire «Yako ». Tout ce qui se dit, il faut laisser tomber. Je pense que tu as tout compris étant là-bas. La grandeur d’un homme c’est son dépassement. Moi-même, on écrit beaucoup de choses sur moi. Il faut dépasser tout cela. J’ai eu la chance de faire quelques petites études quand j’étais à Rome. Mon professeur me disait toujours que la grandeur d’un homme c’est sa capacité à dépasser des contingences naturelles. C’est ça la grandeur d’un homme. Et c’est Dieu qui donne cette capacité(…) Tu es venu bonne arrivée, yako. Que Dieu te bénisse ! Tu es venu prendre ta place. Je souhaite que Dieu te bénisse pour que tu puisses apporter toute ta capacité en vue d’appuyer le processus de paix. Et que tu puisses aussi renforcer la cohésion et l’unité au sein des Forces nouvelles. Car les Ivoiriens attendent beaucoup de vous, les Forces nouvelles. Pour que nous allions à la paix, que nous allions aux élections. Et que la Côte d’Ivoire soit unie et prospère. Aujourd’hui et pour des siècles des siècles, Amen !»
Propos recueillis par Marcel Konan
«Mes frères et sœurs si nous sommes rassemblés dans cette salle, c’est parce que Dieu l’a voulu, Dieu c’est le Tout puissant, Dieu c’est l’omniscient, c’est Dieu qui a créé l’Homme, c’est lui qui a créé le monde. Notre vie ne nous appartient pas, notre vie appartient à Dieu. Comme chacun d’entre nous. Dieu lui-même a dit dans les Saintes écritures que rien ne peut nous arriver sans que ce soit sa volonté. Notre frère Chérif est parti, il est parti, nous avons entendu beaucoup de bruit. Et les journalistes, ce sont eux qui gâtent les affaires. C’est eux qui annoncent Chérif est ici, il est là-bas…Et nous autres, les gens nous appellent. Mais tu es à Bouaké, où est Chérif. Je leur réponds, Chérif est là où Dieu a voulu qu’il soit. On dit que Chérif est gravement malade. Et à moi de dire que personne d’entre nous ne cherche la maladie. Il n’existe nulle part un magasin où on achète la maladie. Dans la mesure où on a un corps, ce corps est vulnérable, il est fragile. Mais c’est parce que notre corps est ainsi que Dieu a mis en nous son esprit. Dieu n’a pas voulu nous créer simplement corps. Il nous a créé corps et esprit. Et c’est l’esprit qui fortifie. Quand Chérif était là-bas, quand je priais, je disais Seigneur, c’est toi qui l’a créé. C’est toi qui lui a donné un corps, qui lui a donné un esprit. Je t’invoque si vraiment sa maladie est grave, et comme je sais que c’est toi le Tout puissant, c’est toi que j’invoque, jette ton regard de bienveillance sur lui. Et que, en toute chose, ta volonté soit faite et non pas la nôtre. La volonté de Dieu, c’est ce que nous accueillons ce matin. Ce matin, Chérif est devant nous parce que Dieu l’a voulu. Il n’y pas d’autre commentaire à faire. Alors je voudrais dire aux journalistes présents dans la salle, de se méfier, de ne pas empoisonner le climat social ivoirien. Je vous exhorte à mettre votre plume, votre style, votre compétence au service de la cohésion sociale et d’informations justes et vraies. Des informations vérifiées, car on a lu beaucoup de choses du genre, Chérif est mort…Je vous demande pardon Messieurs les journalistes aujourd’hui, je me prosterne ; dites ce qui est vrai, écrivez ce qui est vrai, parlez de ce qui est vrai. Ce que vous n’avez pas vu, laissez comme ça, ne dites pas (…) De toutes les façons, on va tous mourir un jour. C’est Dieu qui nous a crées, un jour on va tous retourner vers lui. Que ça soit dans la Bible ou dans le Coran, c’est marqué dedans. La mort est une affaire de Dieu. Demain je veux voir cela dans les journaux. Alors mon frère Chérif, je suis venu car tu nous as quittés il y a longtemps. Je suis là d’abord pour te dire bonne arrivée. Je suis venu aussi pour te dire «Yako ». Tout ce qui se dit, il faut laisser tomber. Je pense que tu as tout compris étant là-bas. La grandeur d’un homme c’est son dépassement. Moi-même, on écrit beaucoup de choses sur moi. Il faut dépasser tout cela. J’ai eu la chance de faire quelques petites études quand j’étais à Rome. Mon professeur me disait toujours que la grandeur d’un homme c’est sa capacité à dépasser des contingences naturelles. C’est ça la grandeur d’un homme. Et c’est Dieu qui donne cette capacité(…) Tu es venu bonne arrivée, yako. Que Dieu te bénisse ! Tu es venu prendre ta place. Je souhaite que Dieu te bénisse pour que tu puisses apporter toute ta capacité en vue d’appuyer le processus de paix. Et que tu puisses aussi renforcer la cohésion et l’unité au sein des Forces nouvelles. Car les Ivoiriens attendent beaucoup de vous, les Forces nouvelles. Pour que nous allions à la paix, que nous allions aux élections. Et que la Côte d’Ivoire soit unie et prospère. Aujourd’hui et pour des siècles des siècles, Amen !»
Propos recueillis par Marcel Konan