La filière avicole ivoirienne se porte bien. Ce, malgré la crise financière et aviaire.
“Malgré les crises économiques et sanitaires rencontrées par la filière avicole ces dernières années, qui se résument par l'invasion du marché par les produits importés (2002-2004) et la crise de la grippe aviaire en 2006, la filière avicole ne s'est pas effondrée et est restée debout". Ces mots sont de M. Jean-Marie Ackah, Directeur général de la Société ivoirienne de la production animale (Sipra), mercredi, lors de la visite qu'a effectuée à l'abattoir de la société Coqivoire à Yopougon. Il explique que celle-ci a pu même renouer avec une croissance de 41% en 2007 et 11,5% en 2008. Cette performance a été possible selon Jean-Marie Ackah aux différentes actions menées par le ministère de la production animale et des ressources halieutiques, qui a instauré un prélèvement compensatoire sur la volaille d'origine extra-africaine, à la gestion exemplaire de la crise de la grippe aviaire. En effet, suite à la survenance de la grippe aviaire dans certains pays voisins et même en côte d'Ivoire, l'Etat a mis en place une politique draconienne pour non seulement interdire la volaille en provenance de ces pays, mais surtout dérouler un plan au niveau national en procédant à la vaccination de toute la volaille des fermes et abattre les poulets dans certains foyers où la grippe a apparu. Cette politique a permis à la Côte d'Ivoire de sauver le secteur. En mettant donc en place cet abattoir, les responsables de la Sipra veulent impulser véritablement la modernisation et le développement de l'aviculture ivoirienne en s'appuyant sur un cadre protégé, harmonisé mis en œuvre par le gouvernement. L'existence de cet outil va, selon son concepteur, garantir l'hygiène et la qualité des produits proposés aux populations et de contribuer ainsi à l'amélioration de la qualité de la vie. Malgré la bonne santé du secteur, M. Jean-Marie Ackah a exprimé un certain nombre de préoccupations au ministre de la production animale et des ressources halieutiques. Il s'agit entre autres, de la poursuite de la politique de protection de la filière locale à travers le prélèvement compensatoire, l'organisation et la clarification de la profession, l'accélération de la procédure de délivrance des agréments d'exploitation pour affronter le marché de l'Uemoa et la clarification de la procédure de délivrance des attestations de salubrité des points de vente avec les administrations décentralisées (District, Mairie…). Face à toutes ces préoccupations, le ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati, a annoncé les états généraux sur la filière. Afin d'apporter des réponses claires et appropriées sur ces différents points, afin d'aider les opérateurs du secteur afin d'avoir une visibilité suffisante pour générer des investissements massifs.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
“Malgré les crises économiques et sanitaires rencontrées par la filière avicole ces dernières années, qui se résument par l'invasion du marché par les produits importés (2002-2004) et la crise de la grippe aviaire en 2006, la filière avicole ne s'est pas effondrée et est restée debout". Ces mots sont de M. Jean-Marie Ackah, Directeur général de la Société ivoirienne de la production animale (Sipra), mercredi, lors de la visite qu'a effectuée à l'abattoir de la société Coqivoire à Yopougon. Il explique que celle-ci a pu même renouer avec une croissance de 41% en 2007 et 11,5% en 2008. Cette performance a été possible selon Jean-Marie Ackah aux différentes actions menées par le ministère de la production animale et des ressources halieutiques, qui a instauré un prélèvement compensatoire sur la volaille d'origine extra-africaine, à la gestion exemplaire de la crise de la grippe aviaire. En effet, suite à la survenance de la grippe aviaire dans certains pays voisins et même en côte d'Ivoire, l'Etat a mis en place une politique draconienne pour non seulement interdire la volaille en provenance de ces pays, mais surtout dérouler un plan au niveau national en procédant à la vaccination de toute la volaille des fermes et abattre les poulets dans certains foyers où la grippe a apparu. Cette politique a permis à la Côte d'Ivoire de sauver le secteur. En mettant donc en place cet abattoir, les responsables de la Sipra veulent impulser véritablement la modernisation et le développement de l'aviculture ivoirienne en s'appuyant sur un cadre protégé, harmonisé mis en œuvre par le gouvernement. L'existence de cet outil va, selon son concepteur, garantir l'hygiène et la qualité des produits proposés aux populations et de contribuer ainsi à l'amélioration de la qualité de la vie. Malgré la bonne santé du secteur, M. Jean-Marie Ackah a exprimé un certain nombre de préoccupations au ministre de la production animale et des ressources halieutiques. Il s'agit entre autres, de la poursuite de la politique de protection de la filière locale à travers le prélèvement compensatoire, l'organisation et la clarification de la profession, l'accélération de la procédure de délivrance des agréments d'exploitation pour affronter le marché de l'Uemoa et la clarification de la procédure de délivrance des attestations de salubrité des points de vente avec les administrations décentralisées (District, Mairie…). Face à toutes ces préoccupations, le ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati, a annoncé les états généraux sur la filière. Afin d'apporter des réponses claires et appropriées sur ces différents points, afin d'aider les opérateurs du secteur afin d'avoir une visibilité suffisante pour générer des investissements massifs.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
