Dans une déclaration qu’ils ont fait parvenir à notre rédaction, Firdaouss, l’association des musulmans en Côte d’Ivoire, dirigée par El Hadj Fofana Bema, et le Syndicat national des encadreurs autonomes du Hadj en Côte d’Ivoire (Synehaci) estiment que la communauté musulmane peut organiser le Hadj. Elle sait le faire, et elle a les hommes pour cela, disent-ils.
Mais pour y parvenir, l’association demande à l’Etat, la création de l’Office ivoirien des pèlerinages à La Mecque (Ofipem). L’homme susceptible de diriger cette structure doit, selon El Hadj Fofana, être rompu aux transactions financières internationales, et être également un homme du sérail et maîtrisant les arcanes du Hadj. Un homme dont les activités dans le circuit du Hadj sont, au besoin, juridiquement justifiables. Il devra avoir fait le Hadj au moins une fois. Sa désignation peut s’opérer, poursuit El Hadj Fofana, par appel à candidatures ou par décret. Il estime par ailleurs que le programme de l’Ofipem, et son mode de fonctionnement, pour une maîtrise totale du Hadj doivent se faire sur la base d’un cahier de charges consensuel, avec tous les acteurs et partenaires du Hadj en amont comme en aval. «Ainsi le choix de la banque, des compagnies aériennes, et celui des propriétaires d’hébergement en terre sainte, seront désormais sous l’entière responsabilité des organisateurs», soutient-il.
Marie-Adèle Djidjé
Mais pour y parvenir, l’association demande à l’Etat, la création de l’Office ivoirien des pèlerinages à La Mecque (Ofipem). L’homme susceptible de diriger cette structure doit, selon El Hadj Fofana, être rompu aux transactions financières internationales, et être également un homme du sérail et maîtrisant les arcanes du Hadj. Un homme dont les activités dans le circuit du Hadj sont, au besoin, juridiquement justifiables. Il devra avoir fait le Hadj au moins une fois. Sa désignation peut s’opérer, poursuit El Hadj Fofana, par appel à candidatures ou par décret. Il estime par ailleurs que le programme de l’Ofipem, et son mode de fonctionnement, pour une maîtrise totale du Hadj doivent se faire sur la base d’un cahier de charges consensuel, avec tous les acteurs et partenaires du Hadj en amont comme en aval. «Ainsi le choix de la banque, des compagnies aériennes, et celui des propriétaires d’hébergement en terre sainte, seront désormais sous l’entière responsabilité des organisateurs», soutient-il.
Marie-Adèle Djidjé
