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Sport Publié le vendredi 3 avril 2009 | Notre Voie

Bousculade meurtrière du stade H. Boigny: Discours hommage de Banzio

-Excellence Monsieur le président de la République, et Madame la Première dame ;
-Excellence Monsieur le Premier ministre ;
-Messieurs les Présidents d’Institutions ;
-Monsieur le ministre des Affaires Etrangères de la République du Bénin ;
-Mesdames et messieurs les ministres ;
-Excellences Mesdames et messieurs les Ambassadeurs ;
-Messieurs les Officiers généraux et supérieurs ;
-Mesdames et messieurs les élus ;
-Honorables chefs des différentes confessions religieuses ;
-Monsieur le Président de la Fédération ivoirienne de football ;
-Madame et Messieurs les Présidents de fédérations sportives ;
-Chers parents des victimes ;
-Mesdames et messieurs ;

Prenant la parole, en ce jour de grand deuil pour la nation toute entière, au nom du mouvement sportif ivoirien en général, et du football en particulier,

Permettez, Excellence Monsieur le Président de la République, que je présente nos condoléances les plus attristées aux familles éplorées, aux sportifs, à la jeunesse ivoirienne et à toute la nation entière ;

Et que j’exprime tout notre soutien aux familles des blessés et aux blessés, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Je voudrais exprimer toute notre gratitude à vous-même, ainsi qu’à Monsieur le Premier ministre, pour les mesures prises, dont cette cérémonie, et celles qui sont à prendre. Merci pour toutes les mesures urgentes que vous ferez prendre pour les victimes de ce drame.
Merci aux ministères et aux structures qui sont promptement intervenus pour secourir les blessés, les transporter et les soigner ou prendre en charge les dépouilles des défunts.

Excellence Monsieur le Président de la République Monsieur le Premier mi-nistre ;

La Côte d’Ivoire a déjà eu à organiser des manifestations sportives de grande envergure dans ce Stade FELIX HOUPHOUËT-BOIGNY de 34.600 places assises, la plus grande capacité d’accueil d’enceinte sportive que nous avons dans notre pays. La Côte d’Ivoire a déjà organisé de telles manifestations, dis-je, sans que ne se produise pareille situation. Malheu-reusement, ce dimanche 29 mars 2009, qui devrait être la fête du football ivoirien et africain, a été gravement endeuillé. Notre pays a enregistré d’un coup 19 décès de nos valeureux fils, âgés de 12 à 40 ans et 132 blessés dont 7 sont encore hospitalisés. Je voudrais, en ces instants douloureux, m’inclinant respectueusement devant les dépouilles de nos regrettés enfants et frères, leur rendre un vibrant hommage.

Ce jour-là, ils avaient une forte envie d’être en contact direct avec leurs vedettes afin de retrouver ces moments de joie et de communion que leur a toujours procurés leur équipe fanion. Ce désir, hélas, n’a pu être satisfait. Ils étaient jeunes, élèves, étudiants ; ils étaient de tous les emplois, tombés ou blessés ce jour-là.

C’est donc une grande perte pour la nation ivoirienne et une trace indélébile qui marquera l’histoire du football ivoirien.

Excellence Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier ministre ;

L’ampleur de cette catastrophe et le fait qu’elle se soit produite en deux endroits différents indiquent qu’il y a bien eu de la défaillance dans le dispositif de la manifestation. Seule une enquête méticuleuse, transparente et professionnelle, réalisée dans des délais brefs, pourra permettre de situer toute la nation sur les responsabilités dans ce drame :

-Qui devrait faire quoi, comment et où ?
-Qui a fait quoi, comment et où ?
-Pourquoi cela, contre le sport, contre notre jeunesse et contre notre pays ?

Les réponses à ces interrogations permettront la prise de sanctions méritées et des mesures idoines et jurisprudentielles, à la hauteur de la gravité de cette situation inédite. Elles permettront en outre de prendre en compte les souffrances sans borne des familles et de faire en sorte qu’une telle situation ne vienne plus jamais frapper des familles et notre pays déjà durement éprouvé par la crise socio-politique.

Au nom du mouvement sportif ivoirien en général, et du football ivoirien en particulier, je voudrais prier Dieu afin que, dans sa grande miséricorde et mansuétude, il accueille tous nos regrettés disparus, qu’il donne la guérison à tous les blessés et qu’il garde précieusement leurs familles respectives.

Que Dieu bénisse et
protège la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie !

M. Dagobert Banzio , le ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs
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