La température est montée dans le camp de l’Etoile Filante de Ouagadougou qui croit qu’elle renversera la vapeur sur la pelouse du stade 4 Août et se qualifier pour le tour suivant au détriment de l’Asec Mimosas qui tient pourtant le bon bout avec son avantage de deux buts marqués lors de la manche aller au stade Félix Houphouët Boigny. Ce sentiment d’optimisme anime l’entraîneur de l’équipe qui affirme dans cet entretien avec l’Intelligent d’Abidjan que son équipe éliminera les Jaune et Noir ce dimanche à Ouagadougou.
Comment êtes-vous arrivé à la direction technique de l’EFO ?
Je voulais écrire une page historique de ma carrière d’entraîneur après avoir arrêté de jouer au football. J’entraînais à l’époque le club nigérien du Sahel et nous avons joué contre l’EFO en Ligue des Champions. C’est ainsi que j’ai eu les propositions des dirigeants de l’Etoile Filante de Ouagadougou.
Dans quel état avez-vous trouvé cette équipe phare du football burkinabè ?
J’ai trouvé sur place une équipe dont les joueurs semblaient moralement affectés par le règne sans partage du rival ASFA Yennega au plan local. Mais les dirigeants, eux, étaient ambitieux et ils m’ont seulement demandé de remettre les joueurs sur les rails pour que l’équipe retrouve son image du club phare du football burkinabè. Avec la volonté des joueurs et du travail bien suivi, l’EFO est de nouveau revenue à son meilleur niveau et cela nous a donné deux titres de champion national en deux saisons consécutives. Nous avons réalisé le doublé (championnat-coupe nationale) de 2008. Nous allons défendre notre titre encore cette saison.
Que vaut l’EFO dans la course vers la Ligue des Champions 2009 ?
C’est une équipe renouvelée à 95%, qui est engagée dans cette épreuve difficile de la Ligue des Champions. Néanmoins, nous avons notre mot à dire dans cette compétition, malgré le fait que nous ayons perdu par le score de 2 buts à 0 face à l’Asec au match aller.
Ne pensez-vous pas que la course et le rêve d’une qualification sont terminés pour l’EFO ?
Pas du tout ! Nous allons remonter les deux buts chez nous et le reste suivra. Nous allons prouver à nos supporters que ce qui nous est arrivé à Abidjan n’était qu’un accident. Trois facteurs nous a pénalisés lors du match aller. D’abord, les joueurs ont mal mangé avant le match. Ce qui a provoqué une indigestion chez tous les joueurs. Il y a aussi l’environnement mal apprécié par la plupart des joueurs qui sont à leur première aventure africaine. Ils se sont tard rendu compte que l’Asec n’était pas en réalité un foudre de guerre que vers la fin de la rencontre. Ensuite, notre défense centrale était défaillante ce jour. Le titulaire était suspendu et il fera sa rentrée dimanche pour stabiliser ce secteur qui nous a valu les deux buts de l’Asec Mimos.
Pourquoi êtes-vous si optimistes, les supporters et vous de la qualification de votre équipe ? Allez-vous rendre votre démission si l’EFO venait d’être éliminée dimanche ?
Je ne crois même pas que cette formation de l’Asec pourra nous échapper au stade du 4 Août. Il n’y a pas de joueur au-dessus de ceux de l’EFO. Je ne pense pas à une démission car nous allons nous qualifier un point c’est tout.
Vous n’aviez aucune inquiétude vraiment ?
Mon inquiétude, c’est la défense qui prend trop de buts cette saison par rapport à l’année dernière. Mais ce n’est pas un handicap qui va nous empêcher de battre notre adversaire, car on a beaucoup travaillé depuis notre arrivée d’Abidjan, les joueurs sont assez motivés à relever le défi devant leurs inconditionnels supporters. Moi, je leur fais confiance.
Entretien réalisé par Hamed Konin à Ouagadougou
Comment êtes-vous arrivé à la direction technique de l’EFO ?
Je voulais écrire une page historique de ma carrière d’entraîneur après avoir arrêté de jouer au football. J’entraînais à l’époque le club nigérien du Sahel et nous avons joué contre l’EFO en Ligue des Champions. C’est ainsi que j’ai eu les propositions des dirigeants de l’Etoile Filante de Ouagadougou.
Dans quel état avez-vous trouvé cette équipe phare du football burkinabè ?
J’ai trouvé sur place une équipe dont les joueurs semblaient moralement affectés par le règne sans partage du rival ASFA Yennega au plan local. Mais les dirigeants, eux, étaient ambitieux et ils m’ont seulement demandé de remettre les joueurs sur les rails pour que l’équipe retrouve son image du club phare du football burkinabè. Avec la volonté des joueurs et du travail bien suivi, l’EFO est de nouveau revenue à son meilleur niveau et cela nous a donné deux titres de champion national en deux saisons consécutives. Nous avons réalisé le doublé (championnat-coupe nationale) de 2008. Nous allons défendre notre titre encore cette saison.
Que vaut l’EFO dans la course vers la Ligue des Champions 2009 ?
C’est une équipe renouvelée à 95%, qui est engagée dans cette épreuve difficile de la Ligue des Champions. Néanmoins, nous avons notre mot à dire dans cette compétition, malgré le fait que nous ayons perdu par le score de 2 buts à 0 face à l’Asec au match aller.
Ne pensez-vous pas que la course et le rêve d’une qualification sont terminés pour l’EFO ?
Pas du tout ! Nous allons remonter les deux buts chez nous et le reste suivra. Nous allons prouver à nos supporters que ce qui nous est arrivé à Abidjan n’était qu’un accident. Trois facteurs nous a pénalisés lors du match aller. D’abord, les joueurs ont mal mangé avant le match. Ce qui a provoqué une indigestion chez tous les joueurs. Il y a aussi l’environnement mal apprécié par la plupart des joueurs qui sont à leur première aventure africaine. Ils se sont tard rendu compte que l’Asec n’était pas en réalité un foudre de guerre que vers la fin de la rencontre. Ensuite, notre défense centrale était défaillante ce jour. Le titulaire était suspendu et il fera sa rentrée dimanche pour stabiliser ce secteur qui nous a valu les deux buts de l’Asec Mimos.
Pourquoi êtes-vous si optimistes, les supporters et vous de la qualification de votre équipe ? Allez-vous rendre votre démission si l’EFO venait d’être éliminée dimanche ?
Je ne crois même pas que cette formation de l’Asec pourra nous échapper au stade du 4 Août. Il n’y a pas de joueur au-dessus de ceux de l’EFO. Je ne pense pas à une démission car nous allons nous qualifier un point c’est tout.
Vous n’aviez aucune inquiétude vraiment ?
Mon inquiétude, c’est la défense qui prend trop de buts cette saison par rapport à l’année dernière. Mais ce n’est pas un handicap qui va nous empêcher de battre notre adversaire, car on a beaucoup travaillé depuis notre arrivée d’Abidjan, les joueurs sont assez motivés à relever le défi devant leurs inconditionnels supporters. Moi, je leur fais confiance.
Entretien réalisé par Hamed Konin à Ouagadougou