Le Secrétaire général du syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire a déploré, samedi dernier, le non-paiement des primes de correction de 2008.
Nous informons le gouvernement que si rien n’est fait par rapport aux primes de corrections 2008 non payées, les instituteurs se verront dans l’obligation de s’abstenir de prendre part à l’organisation et à la correction de la session 2009 ». C’est ce qu’a annoncé, M. Gnélou Paul, Secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci). Au cours d’un point de presse qu’il a animé, samedi, à leur siège, à Marcory. Dans un bref rappel, M. Gnélou a, en effet, révélé que le gouvernement, en 2006, avait pris un arrêté instaurant les intendances sur les lieux de correction, de sorte à payer les enseignants juste après les corrections. Malheureusement, a-t-il déploré, cet arrêté n’a jamais été appliqué. Ainsi, depuis juillet 2008 jusqu’à ce jour, les instituteurs n’ont perçu aucune prime de correction. Il a fait savoir que toutes leurs interpellations, notamment « la plate-forme revendicative déposée au Ministère de l’Education nationale depuis le 11 février 2008 étant restées sans suite, il nous faut nous retirer des examens ».
En ce qui concerne le deuxième point, c’est-à-dire le paiement des logements d’astreinte, le secrétaire général du syndicat a rappelé que l’article 5 du décret N°93-888 du 17 novembre 1993 déterminant le droit au logement ou à une indemnité contributive au logement en faveur de certains fonctionnaires et agents de l’Etat, pris par le Chef de l’Etat stipule que tout instituteur logé dans une maison d’astreinte paiera le loyer équivalent au type de logement. C’est pourquoi, M. Gnélou a invité ses camarades occupant les logements d’astreinte de s’abstenir de remplir les fiches de recensement de la Sogepie.
Grâce Ouattara
Nous informons le gouvernement que si rien n’est fait par rapport aux primes de corrections 2008 non payées, les instituteurs se verront dans l’obligation de s’abstenir de prendre part à l’organisation et à la correction de la session 2009 ». C’est ce qu’a annoncé, M. Gnélou Paul, Secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci). Au cours d’un point de presse qu’il a animé, samedi, à leur siège, à Marcory. Dans un bref rappel, M. Gnélou a, en effet, révélé que le gouvernement, en 2006, avait pris un arrêté instaurant les intendances sur les lieux de correction, de sorte à payer les enseignants juste après les corrections. Malheureusement, a-t-il déploré, cet arrêté n’a jamais été appliqué. Ainsi, depuis juillet 2008 jusqu’à ce jour, les instituteurs n’ont perçu aucune prime de correction. Il a fait savoir que toutes leurs interpellations, notamment « la plate-forme revendicative déposée au Ministère de l’Education nationale depuis le 11 février 2008 étant restées sans suite, il nous faut nous retirer des examens ».
En ce qui concerne le deuxième point, c’est-à-dire le paiement des logements d’astreinte, le secrétaire général du syndicat a rappelé que l’article 5 du décret N°93-888 du 17 novembre 1993 déterminant le droit au logement ou à une indemnité contributive au logement en faveur de certains fonctionnaires et agents de l’Etat, pris par le Chef de l’Etat stipule que tout instituteur logé dans une maison d’astreinte paiera le loyer équivalent au type de logement. C’est pourquoi, M. Gnélou a invité ses camarades occupant les logements d’astreinte de s’abstenir de remplir les fiches de recensement de la Sogepie.
Grâce Ouattara
