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Économie Publié le mardi 7 avril 2009 | Le Temps

Fgccc - Les agents sans salaire depuis dix mois

Les agents du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (Fgccc), structure à charge du financement des coopératives de la filière, observent depuis hier lundi, une grève de 48 heures, devant leur siège, sis ancien Centre culturel américain de Cocody. Ces agents, une centaine au total, réclament plus de 9 mois de salaire. "Nous voulons nos salaires" ; "L'ouvrier mérite son salaire" ; "Le salaire est un droit" ; "Que devient le Fgccc ?"… tels sont les pancartes que brandissaient les agents, hier devant cette structure. Selon MM. Eugène Grébé et N'Guessan Eugène, tous deux porte-parole des agents, cela fait exactement 10 mois, (juillet 2008) que leurs salaires ne sont pas virés. Ils s’expliquent difficilement cette situation. En effet, dans le cadre de l'opération main propre lancée par le chef de l'Etat, la gestion du Fgccc, comme les autres structures de la filière, notamment le Fonds de régulation café-cacao (Frc), la Bourse café-cacao (Bcc), l'Autorité de régulation café-cacao (Arcc) et le Fonds de développement pour la promotion des activités café-cacao (Fdpcc), a été confié aux responsables du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgcc) que dirige M. Gilbert Ano N'Guessan. Toutes ces structures, à en croire les portes- parole du Fgccc, ont non seulement tous leurs personnels au complet, mais sont payés chaque fin du mois. Les agents ne comprennent pas cette situation. Ils expliquent qu'après plusieurs concertations avec l'Inspecteur du travail et M. Lorougnon, leur Directeur administratif et financier, un calendrier de paiement a été défini pour être payé. Malheureusement, font-ils remarquer, le 5 mars dernier, date indiquée pour le paiement de tous leurs salaires, seul le mois de janvier a été payé. Depuis, plus rien, disent-ils. Avant d'ajouter qu'ils veulent être situés non seulement sur leurs salaires, mais aussi sur l'avenir de leur outil de travail. "Nous sommes abandonnés. Qu'on nous dise clairement si le Fonds doit disparaître ou pas. Ni les actionnaires, qui sont l'Etat de Côte d'Ivoire, les banques et les producteurs ne nous disent rien", ont-ils répété en chœur. Avant d'interpeller le Président de la République, Laurent Gbagbo. "Que le chef de l'Etat jette un coup d'œil sur notre situation. Car, nous sommes au bord du gouffre", ont-ils conclu.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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