Les moyens de lutte contre la maladie seront renforcés grâce à la coopération sino-ivoirienne. Dans le cadre du renforcement de la lutte contre le paludisme, le gouvernement chinois, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a entrepris d’installer un centre de recherche et de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire. La cérémonie de pose de l’enseigne a eu lieu hier, au sein de l’Institut national de la santé publique d’Adjamé. Cette action, au dire de S.E.M. Wei Wenhua, ambassadeur de la République populaire de Chine, s’inscrit dans le cadre de la coopération sino-ivoirienne et succède à la cérémonie de pose de la première pierre de l’hôpital de Gagnoa qui a eu lieu récemment. Ce centre ambitionne de « faire reculer le paludisme en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. SEM. Wei a souligné que ce centre de recherche servira de plate-forme d’échanges dans le domaine médical entre les deux pays. Le ministre de la Santé, Allah Kouadio Rémi, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le paludisme constitue un véritable problème de santé publique de par sa fréquence et est la première cause de consultation médicale dans le pays. C’est pourquoi, dira le ministre, ce centre contribuera à l’amélioration de l’état de santé des populations. Avant d’ajouter, qu’il est le premier maillon d’un Institut de lutte contre le paludisme, qui verra bientôt le jour. Il a cependant invité l’ensemble des chercheurs ivoiriens à s’approprier véritablement ce projet, en contribuant à l’amélioration sensible de la santé des populations. Pr. Kouassi Dinard, directeur général de l’Institut, a rassuré le gouvernement chinois et le ministre de la Santé sur la bonne utilisation du matériel.
Grâce Ouattara
Grâce Ouattara