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Art et Culture Publié le mercredi 8 avril 2009 | Le Patriote

Interview. Criwa Zéli (Nouveau Président de l’UNJCI) : “Travaillons ensemble à repositionner l’UNJCI”

Après son élection à la présidence du Conseil exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Paulin Criwa Zéli monte déjà sur ses grands chevaux. Dans cette interview, il évoque les grands chantiers qu’il compte aborder avec toutes les compétences dont regorge la corporation.
Le Patriote : Dans les premiers instants de votre mandat, quelles sont les premières idées qui trottinent dans votre esprit, s’agissant des chantiers à mettre en route dans votre programme d’activités ?
Criwa Zéli : Dès notre élection, l’une des priorités à laquelle nous allons nous attaquer est l’entrée en vigueur de la Convention Collective. Dans les prochains jours, nous entendons prendre langue avec les patrons de presse pour préparer l’entrée en vigueur de cette Convention. Inévitablement, nous allons aussi travailler dans le sens de la mobilisation des journalistes autour de cette convention en attendant la date de son application. Nous avons suffisamment travaillé sur ce dossier. Lorsque les journalistes seront dans des conditions de vie et de travail décents, nous serons en mesure de mettre en route l’assurance maladie, le programme immobilier et bien d’autres chantiers pour le mieux- être du journaliste ivoirien. Pour l’heure, nous allons nous atteler à préparer la cérémonie d’investiture qui aura lieu en mai prochain. Il y a également la journée mondiale de la liberté de la presse que nous allons co-organiser avec l’OLPED. Nous allons rencontrer, très rapidement le président de l’OLPED pour échanger et harmoniser les points de vue sur cette question pour une cérémonie sobre à la maison de la presse. Nous préparons déjà la Nuit des Ebony. La structure de pilotage du prix Ebony est déjà au travail. La commission qui va piloter l’aspect administratif sera mise en place début mai. Cette commission recherche toutes les productions antérieures et postérieures à notre élection pour évaluer les journalistes afin que d’ici au mois d’octobre, l’on puisse décerner le prix Ebony y compris "le prix Jérôme Diégou Bailly", notre illustre disparu. C’est un prix spécial qui va consacrer la meilleure interview, la meilleure enquête ou le meilleur reportage. Il y a aussi un séminaire programme à faire, sans oublier le séminaire de validation des actes du septième Congrès. Nous sommes rendus compte qu’il y a beaucoup d’idées qui ont été dégagés au cours du congrès, ainsi, il faut se retrouver dans une commission restreinte pour les mettre en forme. LP. Avant et pendant le congrès, il y a eu quelques frictions suite au rejet de la candidature de David Mobio et les incompréhensions entre le ministère de tutelle et le comité d’organisation. Face à toutes ces récriminations, que faites- vous dans le sens du retour à la cohésion au sein de l’union ?
CZ. Dès notre élection, nous avons fait une déclaration pour demander que toutes ces incompréhensions soient aplanies et que ceux qui ont perdu reviennent dans la famille. Je vais rencontrer les uns et les autres pour qu’ensemble, nous puissions travailler à repositionner l’UNJCI. Nous tenons compte de leurs opinions, parce que nul n’a la science infuse. Concernant les incompréhensions avec le ministre de la Communication, le débat est clos. Parce que le président sortant Amos Béonaho lui a présenté des excuses publiques, le président du comité d’organisation, César Etou l’ a également fait. Je pense que c’était effectivement des incompréhensions. Moi-même je l’ai fait. Le ministre est notre aîné. Nous avons toujours travaillé avec lui et nous continuerons de le faire. Nous avons de très bonnes relations avec lui. Au niveau de l’UNJCI, nous avons milité pour qu’il y ait un ministre spécialiste des médias à la tête du département. Ce n’est donc pas nous qui allons le combattre ! Ce sont des incompréhensions que nous mettons sur le compte de la passion que le congrès a suscitée. Ce dossier, pour nous, est clos. Nous, nous avons plutôt un discours rassembleur, un discours pour consolider la cohésion en notre sein. Nous allons donc approcher tout le monde pour mettre ensemble nos idées et relever les défis qui nous attendent. Il est clair, il faut associer tout le monde à la gestion de l’UNJCI pour que la famille se retrouve. Nous sommes conscient que malgré la grande mobilisation au congrès, il y a certains qui se sont sentis frustrés, nous allons apaiser les cœurs de ces derniers.
LP. Comment allez-vous rentabiliser les acquis tels que la carte de journaliste professionnel, le Fonds de Soutien au Développement d la presse… ?
CZ : S’agissant de la carte d’identité de journaliste professionnel, il y aura un responsable qui sera en relation avec la Commission paritaire d’attribution de la carte. Ce dernier travaillera en harmonie avec les responsables de la commission paritaire afin d’apporter une plus-value à la carte. Pour que le détenteur de cette carte bénéficie d’un certain nombre d’avantages que nous sommes en train de rechercher. Le fonds de solidarité, l’assurance maladie, l’opération immobilière, ce sont les bénéfices que l’on peut tirer de la carte de journaliste professionnel et de la carte de l’UNJCI, sans toutefois rejeter les autres membres de la corporation qui ne sont pas journalistes professionnels.
En tout cas, nous saisissons cet instant pour réitérer nos remerciements à tous les journalistes et leur demandons de maintenir la flamme de la mobilisation dans l’union et la solidarité. Merci aux autorités gouvernementales.
Par Jean- Antoine Doudou
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