La nouvelle grille de programmes de Radio France internationale (RFI) est en marche depuis janvier 2009. C’est pour la défendre devant la presse ivoirienne - sur fond “de resserrement des liens entre la France et la Côte d’Ivoire” - que Christine Ockrent, directrice générale déléguée de “la radio mondiale”, était hier, lundi 6 avril, face à la presse à l’hôtel Tiama, au Plateau.
Si l’on en croit la journaliste française qui avait à ses côtés Bruno Minas, rédacteur en chef de RFI Afrique, il s’agit d’offrir “une couverture diversifiée de l’actualité internationale, française et africaine” tout en accordant “plus de place à ce qui marche en Afrique”. “Une antenne unique est dorénavant proposée aux auditeurs du monde entier ; avec toutefois une grille Afrique adaptée aux besoins et aux habitudes d’écoute du continent”, a expliqué Christine Ockrent avant de résumer cela par le terme “essayer de changer sans changer”.
Christine Ockrent a précisé que “RFI améliore son format tout actu avec un journal d’information de 10 minutes à l’heure et un flash de 3 minutes à la demi-heure, des magazines plus longs et thématisés, des reportages, des invités, des chroniques, des interventions de correspondants…”
Pour toutes les erreurs ou fautes reprochées par certains auditeurs à RFI dans le traitement de l’information, la directrice générale déléguée a indiqué que cela est inhérent à la vie de tout média et doit être mis au compte du passé. Son souci étant, selon elle, que RFI continue d’être un média de service public d’informations équilibrées. “Nous sommes ici pour évoquer le passé, nous ne sommes pas ici pour prédire l’avenir”, a-t-elle indiqué, à propos des craintes de ces auditeurs avec la nouvelle grille. “RFI n’oublie pas l’assassinat de Jean Hélène”, a indiqué Christine Ockrent, concernant son correspondant ayant trouvé la mort à Abidjan.
Les grèves à répétition au sein de RFI ? Christine Ockrent les a qualifiées de “légles” tout en exprimant ses “regrets” pour les désagréments causés aux auditeurs. Pour finir, elle a expliqué en partie ces mouvements par une “situation financière préoccupante” à laquelle fait face RFI, le premier réseau FM dans le monde fort de 166 relais et de 600 corespondants.
Christine Ockrent, par ailleurs directrice générale de France 24, s’est dite “fière de la percée” de cette chaîne de télévision française en Côte d’Ivoire. En conséquence, elle a dit songer à une place plus reluisante pour l’Afrique dans ses prochaines grilles de programme.
Chez Gbagbo
Quelques heures après sa conférence de presse, Christine Ockrent a été reçue en audience, à la Maison des Hôtes, par le président Gbagbo qui séjourne depuis jeudi à Yamoussoukro. A sa sortie d'audience, la patronne de RFI a indiqué que sa rencontre avec le chef de l'Etat ivoirien ouvre une “nouvelle ère dans les relations entre la Côte d'Ivoire et RFI” dans la mesure où elle les espère “plus harmonieuses dans le respect des intérêts” de ce pays “et de la déontologie du métier de journaliste.”
Evoquant la question des critiques dont RFI a souvent fait l'objet de la part de beaucoup d’Ivoiriens, Christine Ockrent a estimé qu'elles “n'étaient pas partagées” et que sa volonté est d'élargir désormais le panel d'intervention de sa chaîne. “Il n'y a pas que la politique, il y a aussi des questions liées au dévelop-pement qui intéres-sent tout aussi notre chaîne”, a-t-elle martelé.
S'agissant de l'affaire Guy-André Kieffer, le journaliste français dont on dit qu'il aurait disparu en Côte d'Ivoire, la nouvelle patronne de RFI a estimé que sa radio n'a pas à prendre position.
Bien avant ces deux rencontres, Christine Ockrent était chez le ministre ivoirien de la Communication.
Schadé Adédé et Boga Sivori
Si l’on en croit la journaliste française qui avait à ses côtés Bruno Minas, rédacteur en chef de RFI Afrique, il s’agit d’offrir “une couverture diversifiée de l’actualité internationale, française et africaine” tout en accordant “plus de place à ce qui marche en Afrique”. “Une antenne unique est dorénavant proposée aux auditeurs du monde entier ; avec toutefois une grille Afrique adaptée aux besoins et aux habitudes d’écoute du continent”, a expliqué Christine Ockrent avant de résumer cela par le terme “essayer de changer sans changer”.
Christine Ockrent a précisé que “RFI améliore son format tout actu avec un journal d’information de 10 minutes à l’heure et un flash de 3 minutes à la demi-heure, des magazines plus longs et thématisés, des reportages, des invités, des chroniques, des interventions de correspondants…”
Pour toutes les erreurs ou fautes reprochées par certains auditeurs à RFI dans le traitement de l’information, la directrice générale déléguée a indiqué que cela est inhérent à la vie de tout média et doit être mis au compte du passé. Son souci étant, selon elle, que RFI continue d’être un média de service public d’informations équilibrées. “Nous sommes ici pour évoquer le passé, nous ne sommes pas ici pour prédire l’avenir”, a-t-elle indiqué, à propos des craintes de ces auditeurs avec la nouvelle grille. “RFI n’oublie pas l’assassinat de Jean Hélène”, a indiqué Christine Ockrent, concernant son correspondant ayant trouvé la mort à Abidjan.
Les grèves à répétition au sein de RFI ? Christine Ockrent les a qualifiées de “légles” tout en exprimant ses “regrets” pour les désagréments causés aux auditeurs. Pour finir, elle a expliqué en partie ces mouvements par une “situation financière préoccupante” à laquelle fait face RFI, le premier réseau FM dans le monde fort de 166 relais et de 600 corespondants.
Christine Ockrent, par ailleurs directrice générale de France 24, s’est dite “fière de la percée” de cette chaîne de télévision française en Côte d’Ivoire. En conséquence, elle a dit songer à une place plus reluisante pour l’Afrique dans ses prochaines grilles de programme.
Chez Gbagbo
Quelques heures après sa conférence de presse, Christine Ockrent a été reçue en audience, à la Maison des Hôtes, par le président Gbagbo qui séjourne depuis jeudi à Yamoussoukro. A sa sortie d'audience, la patronne de RFI a indiqué que sa rencontre avec le chef de l'Etat ivoirien ouvre une “nouvelle ère dans les relations entre la Côte d'Ivoire et RFI” dans la mesure où elle les espère “plus harmonieuses dans le respect des intérêts” de ce pays “et de la déontologie du métier de journaliste.”
Evoquant la question des critiques dont RFI a souvent fait l'objet de la part de beaucoup d’Ivoiriens, Christine Ockrent a estimé qu'elles “n'étaient pas partagées” et que sa volonté est d'élargir désormais le panel d'intervention de sa chaîne. “Il n'y a pas que la politique, il y a aussi des questions liées au dévelop-pement qui intéres-sent tout aussi notre chaîne”, a-t-elle martelé.
S'agissant de l'affaire Guy-André Kieffer, le journaliste français dont on dit qu'il aurait disparu en Côte d'Ivoire, la nouvelle patronne de RFI a estimé que sa radio n'a pas à prendre position.
Bien avant ces deux rencontres, Christine Ockrent était chez le ministre ivoirien de la Communication.
Schadé Adédé et Boga Sivori