Notre Voie : Quelles sont vos impressions après cette victoire que vous venez de remporter ?
Paulin Criwa Zéli : Ce sont des impressions de joie. Parce que les journalistes de Côte d’Ivoire viennent de démontrer qu’ils sont unis et qu’ils ont un grand intérêt pour l’UNJCI (ndlr : Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire). C’est pourquoi je voudrais profiter de l’opportunité que vous m’offrez pour leur dire merci. Merci pour cette mobilisation extraordinaire. Ils n’ont pas eu peur des menaces et des appels au boycott de ce congrès. Ils sont venus pour démontrer à la Nation qu’ils sont unis et forts. C’est un important défi qu’ils ont relevé. Et sous mon mandat qui va durer 3 ans, nous allons encore relever de grands défis.
N.V. : Quels sont ces grands défis que vous comptez relever ?
P.C.Z. : Il y a l’application effective de la convention collective. Nous irons vers nos patrons pour leur demander de se conformer à la nouvelle loi portant réforme de la presse. Nous nous battrons aussi pour que le fonds d’aide à la presse soit effectif afin que nos patrons bénéficient de cet appui que l’Etat veut leur apporter. Nous allons convoquer une assemblée générale pour réfléchir sur l’orientation à donner au fond de solidarité des journalistes et bien entendu à l’opération immobilière. Je tiens particulièrement à ces projets. Car ce sont des actions sociales qui permettront aux journalistes d’améliorer leur condition de vie et de travail. C’est pourquoi je leur demande se mobiliser encore plus en soutenant ces chantiers que nous allons lancer dès la cérémonie d’investiture.
N.V. : Le Prix Ebony, que devient-il cette année ?
P.C.Z. : Par la volonté de Dieu, nous organiserons le Prix Ebony, certainement en octobre prochain. Nous avions déjà entamé la recherche de financement auprès de nos partenaires. Car comme vous le savez, je suis issu du bureau sortant (ndlr, secrétaire général du conseil exécutif sortant). Il nous suffit donc de réactiver les dossiers pour voir dans quelles mesures nous organiserons ce prix. Mais dans le cas où il y aurait de véritables difficultés pour réussir cet autre pari, nous vous tiendrons informés.
V.N. : Allez-vous tendre la main à vos adversaires ?
P.C.Z. : Bien sûr, je tends la main à mon jeune frère Inza Kigbafory. Qu’il vienne, nous allons travailler. Il y a beaucoup de structures spécialisées à l’UNJCI. Il peut apporter ses idées pour faire avancer l’Union. Déjà, en participant au congrès, il a démontré qu’il y accordait un grand intérêt. Il a fait preuve de courage et d’une grandeur d’esprit parce que certains lui demandaient de ne pas se présenter. Il a donc permis au congrès d’être animé. C’est cela le jeu de la démocratie. On a donc besoin de lui pour mener les batailles futures ensemble. Je lance également un appel à David Mobio. Qu’il vient pour qu’on travaille ensemble. Il a sa place à la maison. Nous devons tous nous mettre au service de la corporation. C’est ce qui est important.
Propos recueillis par Sérikpa Benson
Paulin Criwa Zéli : Ce sont des impressions de joie. Parce que les journalistes de Côte d’Ivoire viennent de démontrer qu’ils sont unis et qu’ils ont un grand intérêt pour l’UNJCI (ndlr : Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire). C’est pourquoi je voudrais profiter de l’opportunité que vous m’offrez pour leur dire merci. Merci pour cette mobilisation extraordinaire. Ils n’ont pas eu peur des menaces et des appels au boycott de ce congrès. Ils sont venus pour démontrer à la Nation qu’ils sont unis et forts. C’est un important défi qu’ils ont relevé. Et sous mon mandat qui va durer 3 ans, nous allons encore relever de grands défis.
N.V. : Quels sont ces grands défis que vous comptez relever ?
P.C.Z. : Il y a l’application effective de la convention collective. Nous irons vers nos patrons pour leur demander de se conformer à la nouvelle loi portant réforme de la presse. Nous nous battrons aussi pour que le fonds d’aide à la presse soit effectif afin que nos patrons bénéficient de cet appui que l’Etat veut leur apporter. Nous allons convoquer une assemblée générale pour réfléchir sur l’orientation à donner au fond de solidarité des journalistes et bien entendu à l’opération immobilière. Je tiens particulièrement à ces projets. Car ce sont des actions sociales qui permettront aux journalistes d’améliorer leur condition de vie et de travail. C’est pourquoi je leur demande se mobiliser encore plus en soutenant ces chantiers que nous allons lancer dès la cérémonie d’investiture.
N.V. : Le Prix Ebony, que devient-il cette année ?
P.C.Z. : Par la volonté de Dieu, nous organiserons le Prix Ebony, certainement en octobre prochain. Nous avions déjà entamé la recherche de financement auprès de nos partenaires. Car comme vous le savez, je suis issu du bureau sortant (ndlr, secrétaire général du conseil exécutif sortant). Il nous suffit donc de réactiver les dossiers pour voir dans quelles mesures nous organiserons ce prix. Mais dans le cas où il y aurait de véritables difficultés pour réussir cet autre pari, nous vous tiendrons informés.
V.N. : Allez-vous tendre la main à vos adversaires ?
P.C.Z. : Bien sûr, je tends la main à mon jeune frère Inza Kigbafory. Qu’il vienne, nous allons travailler. Il y a beaucoup de structures spécialisées à l’UNJCI. Il peut apporter ses idées pour faire avancer l’Union. Déjà, en participant au congrès, il a démontré qu’il y accordait un grand intérêt. Il a fait preuve de courage et d’une grandeur d’esprit parce que certains lui demandaient de ne pas se présenter. Il a donc permis au congrès d’être animé. C’est cela le jeu de la démocratie. On a donc besoin de lui pour mener les batailles futures ensemble. Je lance également un appel à David Mobio. Qu’il vient pour qu’on travaille ensemble. Il a sa place à la maison. Nous devons tous nous mettre au service de la corporation. C’est ce qui est important.
Propos recueillis par Sérikpa Benson
