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Société Publié le vendredi 10 avril 2009 | Fraternité Matin

Justice : Les greffiers décident d’un arrêt de travail à partir de ce matin

Au terme d’une assemblée générale extraordinaire des greffiers, tenue hier après-midi au palais de justice d’Abidjan Plateau, le comité exécutif du Collectif autonome des syndicats des greffiers de Côte d’Ivoire (Coasgci) a décidé d’un arrêt de travail à partir de ce matin et ce pour une durée indéterminée. La raison de cet énième débrayage des greffiers, qui va inévitablement conduire au blocage systématique du fonctionnement normal de toutes les juridictions concernées, découle de l’arrestation qualifiée d’arbitraire, de leur collègue, Me Kouassi N’Guessan Prosper, greffier en chef adjoint de la Section du Tribunal d’Aboisso, poursuivi dans une affaire de faux commis dans des documents administratifs. Le Coasgci, à travers l’exposé de son président, Me Dakouri Roger qui a battu le rappel de tous les militants, dénonce une violation flagrante du code de procédure pénale dans l’instruction judiciaire ainsi ouverte au Tribunal d’Aboisso et qui a conduit à la mise sous mandat de dépôt du greffier Kouassi N’Guessan. Arrestation faite, selon le président du Coasgci, en violation du statut du greffier. L’autre point de mécontentement de Me Dakouri Roger et ses camarades tient du fait que la même procédure implique le sous-préfet d’Aboisso, M. Coulibaly Siriki. Ce dernier, entendu sur procès-verbal à la gendarmerie, doit, au même titre que les autres mis en cause, subir la rigueur de la loi pénale. Or selon Me Dakouri, il a été rétorqué à la délégation du Coasgci à Aboisso, que, conformément à la loi, la Cour Suprême a été requise pour déterminer la juridiction compétente en la matière. Malheureusement, dans l’attente de la décision de la Cour Suprême, le juge d’instruction d’Aboisso est passé à la phase répressive en ne s’en prenant qu’au greffier et autres agents de la sous-préfecture et de la mairie. Omettant le sous-préfet, auteur principal des faits incriminés. Le comité exécutif du Coasgci qui s’indigne de la manière humiliante dont s’est faite l’arrestation de son militant, porte un doigt accusateur sur le procureur général Anoma Jérôme, sur les instructions de qui s’est faite l’arrestation de Me Kouassi N’Guessan Prosper.
Landry Kohon
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