Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) disposent désormais d’une politique commune pour la promotion du travail et de l’emploi dans l’espace sous- régional. Réunis à Grand- Bassam le 9 avril dernier, les ministres du Travail et de l’Emploi des 15 Etats membres de la communauté ou leurs représentants, ont analysé et adopté le projet de ladite politique, que leurs différents experts avaient quelques jours avant préparé, à cet effet.
On retient de cette volonté d’agir ensemble contre le sous- développement de l’emploi et les mauvaises conditions de son exercice en Afrique de l’ouest, des principes cardinaux assortis de principes directeurs. Ce sont notamment des mesures préventives dites proactives à prendre au profit des personnes en chômage ou simplement inactives, la création d’emplois et l’entrepreneuriat. C’est aussi une meilleure adaptabilité en plus d’une grande mobilité sur le marché du travail, de même que le développement du capital humain et de la formation permanente. Auquel il faut ajouter la multiplication des offres d’emploi et des possibilités offertes aux travailleurs de demeurer pendant longtemps sur le marché de l’emploi. Les principes directeurs à respecter ont trait à l’égalité des genres sur les lieux du travail, les disparités nationales, la création de conditions favorables au travail décent et à la transformation de l’économie informelle, à l’économie formelle.
Quant à l’application effective de cette politique communautaire, elle devra s’appuyer sur la formulation de programmes de développement régionaux et l’observance de règles et règlements communs. Pour y parvenir, les ministres ont préconisé de la part de leurs Etats respectifs, la manifestation « d’une forte volonté politique, et la prise en compte de toutes les recommandations et contributions faites par leurs gouvernements, la commission de la Cedeao, le patronat et les employés». Ce qui devra permettre une dynamisation des actions envisagées, dans le cadre de sa mise en œuvre, aussi bien à l’échelle nationale que sous-régionale. Tout cela, recommandent les ministres, devra être soutenu par une vigoureuse campagne de sensibilisation des différents acteurs par rapport à l’orientation, aux objectifs escomptés, ainsi qu’aux domaines d’intervention prévus par cette politique. Dans l’optique d’en faciliter l’acceptation par les ressortissants de la Cedeao.
Ils ont en outre approuvé le plan d’action qui accompagne la politique en question. Mieux, ils ont vivement appelé les Etats à ratifier et incorporer dans leurs différents textes nationaux, toutes les conventions de base relatives au travail et à l’emploi, avec en prime, celles dites fondamentales de l’Organisation internationale du travail (Oit).
Moussa Touré
On retient de cette volonté d’agir ensemble contre le sous- développement de l’emploi et les mauvaises conditions de son exercice en Afrique de l’ouest, des principes cardinaux assortis de principes directeurs. Ce sont notamment des mesures préventives dites proactives à prendre au profit des personnes en chômage ou simplement inactives, la création d’emplois et l’entrepreneuriat. C’est aussi une meilleure adaptabilité en plus d’une grande mobilité sur le marché du travail, de même que le développement du capital humain et de la formation permanente. Auquel il faut ajouter la multiplication des offres d’emploi et des possibilités offertes aux travailleurs de demeurer pendant longtemps sur le marché de l’emploi. Les principes directeurs à respecter ont trait à l’égalité des genres sur les lieux du travail, les disparités nationales, la création de conditions favorables au travail décent et à la transformation de l’économie informelle, à l’économie formelle.
Quant à l’application effective de cette politique communautaire, elle devra s’appuyer sur la formulation de programmes de développement régionaux et l’observance de règles et règlements communs. Pour y parvenir, les ministres ont préconisé de la part de leurs Etats respectifs, la manifestation « d’une forte volonté politique, et la prise en compte de toutes les recommandations et contributions faites par leurs gouvernements, la commission de la Cedeao, le patronat et les employés». Ce qui devra permettre une dynamisation des actions envisagées, dans le cadre de sa mise en œuvre, aussi bien à l’échelle nationale que sous-régionale. Tout cela, recommandent les ministres, devra être soutenu par une vigoureuse campagne de sensibilisation des différents acteurs par rapport à l’orientation, aux objectifs escomptés, ainsi qu’aux domaines d’intervention prévus par cette politique. Dans l’optique d’en faciliter l’acceptation par les ressortissants de la Cedeao.
Ils ont en outre approuvé le plan d’action qui accompagne la politique en question. Mieux, ils ont vivement appelé les Etats à ratifier et incorporer dans leurs différents textes nationaux, toutes les conventions de base relatives au travail et à l’emploi, avec en prime, celles dites fondamentales de l’Organisation internationale du travail (Oit).
Moussa Touré
