x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 15 avril 2009 | Fraternité Matin

Pâques/ Ediémou Blin Jacob : Dieu ne bénit pas dans la division

La fête de Pâques a été célébrée avec ferveur à l’Eglise du christianisme céleste. Comme chaque année, les fidèles se sont rendus au cimetière pour enterrer «le vieil homme» et naître de nouveau.

A la faveur de cette fête, le pasteur Ediémou Blin Jacob a indiqué que pour annoncer la parole de Dieu, il faut changer de comportement. Pour lui, la crise financière internationale est un signe pour dire que le monde appartient à Dieu. Et tout doit être fait selon la parole de Dieu.

Parlant de la Côte d’Ivoire, il a déclaré : «Le Président de la République est croyant, le Premier ministre également. Dieu demande de partager son pain avec celui qui n’en a pas. Et de venir en aide à ceux qui n’en ont pas. Il ne demande pas de conserver le pouvoir comme c’est le cas en Afrique». Bien qu’il soit Juif, Jésus est, selon lui, venu apporter la bonne nouvelle à l’Afrique, en l’invitant à mettre en pratique la parole de Dieu. Aussi le pasteur a-t-il invité Henri Konan Bédié à pardonner à Gbagbo. Ces fils du pays doivent, a-t-il souhaité, «Allez ensemble, la Côte d’Ivoire est un carré qui vous appartient. Ayez le courage en pensant aux anciens». Pour Ediémou Blin Jacob, sans intervention de Dieu, le Président Bédié ne pourra jamais pardonner à Gbagbo. Alors que ce pardon s’impose. Aussi a-t-il fait un lien entre la division de son Eglise que le prophète Oschoffa appelle à l’unité et celle de la Côte d’Ivoire et de ses fils. «Nous croyons que nous sommes aussi responsable de ce qui arrive à la Côte d’Ivoire. Le prophète dit que jusqu’en 2010, nous devons pouvoir changer de comportement. Car, Dieu ne bénit que dans l’amour, il ne bénit pas dans la division».

Parlant des futures élections, le pasteur Ediémou a déclaré que les élections n’apportent jamais la paix. Parce que quand il y a élection, il y a bagarre. En 1999, il n’y a pas eu de fusils lors du coup d’Etat. Mais après les élections, les fusils ont commencé à tonner. C’est pourquoi, il a exhorté les Ivoiriens à la vigilance. Parce qu’il se souvient que Dieu a sauvé la Côte d’Ivoire bien que des mosquées, des temples et des églises aient été brûlés après les dernières élections. «Nous ne voulons plus que ces choses arrivent… Si les gens nous disent qu’après les élections, ils vont prendre leurs armes pour sauver celui qui a gagné, à ce moment-là nous sommes d’accord».

Le pasteur Ediémou s’est aussi prononcé sur les derniers évènements en Côte d’Ivoire. Notamment les 19 jeunes morts lors du match Côte d’Ivoire-Malawi. Il a salué le geste du Chef de l’Etat qui a décrété un deuil de trois jours ; et déploré que le président de la Fif n’ait pas pu observer un dimanche sans match pour que les âmes des défunts reposent en paix. Il a ajouté que si le monde ne veut pas obéir à ce que Jésus dit, il tombe sous le coup de la malédiction.

Marie-Adèle Djidjé
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ