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Société Publié le mercredi 15 avril 2009 | Fraternité Matin

Université d’Abobo-Adjamé : Le personnel administratif et les enseignants réclament leur paie du mois de mars

Cet établissement d’enseignement supérieur est resté paralysé, hier, à cause des revendications salariales de ses agents.

Le personnel administratif et technique et les enseignants de l’université d’Abobo-Adjamé étaient hier sur le pied de guerre. Motif, réclamer le payement du salaire du mois de mars.

Et, pour se faire entendre, ils ont bloqué l’entrée principale de l’université. Interdisant ainsi l’accès à tout visiteur. Ces derniers, qui en veulent terriblement à l’agent comptable, Mme Fofana Kadidjatou, n’ont pas hésité à réclamer son départ. Selon N’goran Antoine, secrétaire général de la section locale du Syndicat national du personnel administratif et technique de l’enseignement supérieur (Synapates), depuis plus d’un an, les salaires ne sont pas payés avant le 15 du mois suivant. Ce qui est fortement préjudiciable aux chefs de famille qu’ils sont. Cette situation, les grévistes l’imputent à l’agent comptable, dont l’arrivée a coïncidé avec les difficultés qu’ils vivent. C’est à juste titre que ces derniers réclament le payement immédiat du salaire de mars et le départ de l’agent comptable. « Faute de quoi, nous ne reprendrons pas le service », lancent en chœur les responsables des deux syndicats du personnel administratif et technique. Les enseignants, quant à eux, se sont retrouvés, à travers les sections locales de leurs différents syndicats, en réunion de crise. Au sortir de laquelle, ils exigent la démission de l’équipe dirigeante de l’université d’Abobo-Adjamé, notamment le président et le vice-président. Qui, selon Pr Ziao Nahossé, secrétaire général adjoint du Synares, sont à l’origine du dysfonctionnement dont la conséquence est le retard dans le payement des salaires. En outre, le corps enseignant exige le payement du salaire de mars et menace d’arrêter le travail sans préavis, si dorénavant, les salaires et leurs accessoires, (heures supplémentaires, primes d’encadrement) ne sont pas payés au plus tard le 02 du mois suivant.

L’administration de l’université, pour sa part, décline toute responsabilité dans la situation que vivent les travailleurs. En l’absence de l’agent comptable, qui, dit-on, était en pourparlers au Trésor, le fondé de pouvoir de l’université, M. Oka, a justifié les raisons du retard. Pour lui, l’université d’Abobo-Adjamé, bien qu’étant un Etablissement public national (Epn), ne génère pas de recettes. Les quelques ressources dont elle pouvait bénéficier sur le campus, explique M. Oka, sont récoltées par la Fesci. Conséquence, la comptabilité de l’université est obligée d’attendre les subventions du Trésor public pour faire face aux charges, dont les salaires. D’où le retard constaté.



Marc Yevou
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