Dans la nuit du 12 au 13 février 2007, le nommé Sahi Gonty Antoine (18 ans) a été atteint dans le dos par une balle réelle. L’acte avait été commis par Séka Atsé Landry, Vigile de la société de sécurité privée « Risk » de M. Robert Lafont dans la commune de Yopougon-Sideci. Deux (2) années après cette bavure, la victime continue de lutter contre la mort. Les parents attendent en vain, un dédommagement de la part de « Risk sécurité ».
Les membres de la famille du jeune Sahi Gonty Antoine, couturier de son état, ne savent plus à quel saint se vouer. Leur fils qui représentait leur seul espoir, lutte contre la mort, après la bavure dont il a été victime en 2007, de la part de Séka Atsé Landry de « Risk sécurité ».
Les faits
Dans la nuit du 12 au 13 février, un agent de la société de sécurité « Risk » du nom de Séka Atsé Landry, à bord de son véhicule de service de type 4x4 avec le logo de son entreprise en compagnie d’un de ses collègues de service du nom de Zady menant une opération contre un autre véhicule dans le sens de Siporex en direction du 16e arrondissement de Yopougon, ouvre le feu sur la foule. Pendant ce temps, le jeune Sahi Gonty Antoine, lui aussi en compagnie de son ami du nom de Edouard, tous deux des couturiers et qui se trouvaient au même endroit est gravement atteint d’une balle réelle dans le dos. Il s’écroule aussitôt. L’agent de sécurité de « Risk » qui vient de se rendre compte de la gravité de l’acte commis, tente de prendre la fuite. Mais, il est vite appréhendé par la foule qui le conduit systématiquement au commissariat du 16e arrondissement de Yopougon. Alertés par son ami Edouard, les parents accourent sur le lieu du drame et décident d’évacuer leur fils agonisant au Chu de Yopougon. Pendant ce temps, les responsables de la société « Risk », alertés, jouent à un jeu de cache-cache avec les parents de la victime. Mais, la pression de la famille Sahi Gonty est haute et contraint « Risk sécurité » à débloquer dans un premier temps, la somme de 100.000 F CFA pour les premiers soins de la victime. Cependant, cette somme s’avère insuffisante car le coût total de l’opération est estimé à 3.100.000 F CFA. Interpellés à nouveau, les responsables de « Risk » font la sourde oreille. Face donc à cette attitude, les frères de la victime, en l’occurrence Sahi Jean Claude et Sahi Gbeu Sahi décident de prendre rendez-vous le 14 février 2007 avec le Dg de « Risk sécurité » M Gallais Christophe. Celui-ci en compagnie de son directeur technique, M Foé, reconnaissent les faits et rassurent les frères de Sahi quant à la prise en charge de la victime jusqu’à la guérison totale. C’est ainsi que deux (2) jours après, soit le 16 février 2007, ils ont encore décaissé la somme de 200 000 F CFA et par la suite, tous les frais de l’hospitalisation qui s’élèvent à 3 185 000 F.
La direction de Risk renie son engagement…
Mais curieusement, alors même que le nommé Sahi Gonty Antoine n’est pas totalement guéri, les responsables de « Risk sécurité » décident de ne plus tenir leurs promesses sous prétexte qu’un rapport établi par le commissaire du 16e arrondissement en date du 13 février 2007 relatif à l’affaire et qui, dit-on, aurait été adressé au préfet de police d’Abidjan, déculpabiliserait leur entreprise. Face à cette roublardise de Robert Lafont et son DG Gallais Christophe, la famille de Sahi Gonty Antoine n’a pas d’autres choix que de saisir les tribunaux le 25 avril 2007. Suite donc à cette plainte, le DG M Gallais et son agent Séka Atsé Landry sont entendus par la DST. Les résultats des entretiens sont totalement accablants pour « Risk sécurité ». Puisque, d’un, il a été prouvé que l’arme utilisé par Séka Landry et saisie par les autorités policières ne devrait en aucun cas, appartenir à une société de gardiennage. Et de deux, Séka a avoué que c’est le DG de son entreprise qui l’a contraint à l’obtenir par un prélèvement mensuel sur son salaire. Alors comment MM Lafont et Gallais Christophe ont-ils pu prendre le risque de doter leur élément d’une arme qu’il ne mérite pas de détenir ? Quoiqu’il en soit, l’affaire est, jusque-là, pendante devant les tribunaux. En dépit de la gravité des faits qui accablent « Risk sécurité », M Gallais Christophe que nous avons rencontré, en compagnie de son conseiller juridique William Atteby a fait une déclaration. Quelques heures avant ce drame, Séka avait démissionné de sa société. « Donc je considère qu’il a agit à titre personnel. En plus, avant d’aider la famille du jeune Sahi, elle a signé avec moi un protocole d’accord pour reconnaître que « Risk » n’est pas responsable de cette situation et que c’est l’élément Séka lui-même qui porte l’entière responsabilité. Donc, j’ai aidé cette famille à titre purement social comme j’aurai pu le faire pour n’importe quel Ivoirien», soutient-il. En tout état de cause, nos enquêtes se poursuivent.
J.J
Les membres de la famille du jeune Sahi Gonty Antoine, couturier de son état, ne savent plus à quel saint se vouer. Leur fils qui représentait leur seul espoir, lutte contre la mort, après la bavure dont il a été victime en 2007, de la part de Séka Atsé Landry de « Risk sécurité ».
Les faits
Dans la nuit du 12 au 13 février, un agent de la société de sécurité « Risk » du nom de Séka Atsé Landry, à bord de son véhicule de service de type 4x4 avec le logo de son entreprise en compagnie d’un de ses collègues de service du nom de Zady menant une opération contre un autre véhicule dans le sens de Siporex en direction du 16e arrondissement de Yopougon, ouvre le feu sur la foule. Pendant ce temps, le jeune Sahi Gonty Antoine, lui aussi en compagnie de son ami du nom de Edouard, tous deux des couturiers et qui se trouvaient au même endroit est gravement atteint d’une balle réelle dans le dos. Il s’écroule aussitôt. L’agent de sécurité de « Risk » qui vient de se rendre compte de la gravité de l’acte commis, tente de prendre la fuite. Mais, il est vite appréhendé par la foule qui le conduit systématiquement au commissariat du 16e arrondissement de Yopougon. Alertés par son ami Edouard, les parents accourent sur le lieu du drame et décident d’évacuer leur fils agonisant au Chu de Yopougon. Pendant ce temps, les responsables de la société « Risk », alertés, jouent à un jeu de cache-cache avec les parents de la victime. Mais, la pression de la famille Sahi Gonty est haute et contraint « Risk sécurité » à débloquer dans un premier temps, la somme de 100.000 F CFA pour les premiers soins de la victime. Cependant, cette somme s’avère insuffisante car le coût total de l’opération est estimé à 3.100.000 F CFA. Interpellés à nouveau, les responsables de « Risk » font la sourde oreille. Face donc à cette attitude, les frères de la victime, en l’occurrence Sahi Jean Claude et Sahi Gbeu Sahi décident de prendre rendez-vous le 14 février 2007 avec le Dg de « Risk sécurité » M Gallais Christophe. Celui-ci en compagnie de son directeur technique, M Foé, reconnaissent les faits et rassurent les frères de Sahi quant à la prise en charge de la victime jusqu’à la guérison totale. C’est ainsi que deux (2) jours après, soit le 16 février 2007, ils ont encore décaissé la somme de 200 000 F CFA et par la suite, tous les frais de l’hospitalisation qui s’élèvent à 3 185 000 F.
La direction de Risk renie son engagement…
Mais curieusement, alors même que le nommé Sahi Gonty Antoine n’est pas totalement guéri, les responsables de « Risk sécurité » décident de ne plus tenir leurs promesses sous prétexte qu’un rapport établi par le commissaire du 16e arrondissement en date du 13 février 2007 relatif à l’affaire et qui, dit-on, aurait été adressé au préfet de police d’Abidjan, déculpabiliserait leur entreprise. Face à cette roublardise de Robert Lafont et son DG Gallais Christophe, la famille de Sahi Gonty Antoine n’a pas d’autres choix que de saisir les tribunaux le 25 avril 2007. Suite donc à cette plainte, le DG M Gallais et son agent Séka Atsé Landry sont entendus par la DST. Les résultats des entretiens sont totalement accablants pour « Risk sécurité ». Puisque, d’un, il a été prouvé que l’arme utilisé par Séka Landry et saisie par les autorités policières ne devrait en aucun cas, appartenir à une société de gardiennage. Et de deux, Séka a avoué que c’est le DG de son entreprise qui l’a contraint à l’obtenir par un prélèvement mensuel sur son salaire. Alors comment MM Lafont et Gallais Christophe ont-ils pu prendre le risque de doter leur élément d’une arme qu’il ne mérite pas de détenir ? Quoiqu’il en soit, l’affaire est, jusque-là, pendante devant les tribunaux. En dépit de la gravité des faits qui accablent « Risk sécurité », M Gallais Christophe que nous avons rencontré, en compagnie de son conseiller juridique William Atteby a fait une déclaration. Quelques heures avant ce drame, Séka avait démissionné de sa société. « Donc je considère qu’il a agit à titre personnel. En plus, avant d’aider la famille du jeune Sahi, elle a signé avec moi un protocole d’accord pour reconnaître que « Risk » n’est pas responsable de cette situation et que c’est l’élément Séka lui-même qui porte l’entière responsabilité. Donc, j’ai aidé cette famille à titre purement social comme j’aurai pu le faire pour n’importe quel Ivoirien», soutient-il. En tout état de cause, nos enquêtes se poursuivent.
J.J