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Société Publié le jeudi 16 avril 2009 | Fraternité Matin

Maladies endémiques : Les experts renforcent la surveillance

Les spécialistes vont mettre en place des mécanismes assurant la détection précoce de ces pathologies.

Des maladies endémiques telles la méningite la fièvre jaune, la peste, les fièvres hémorragiques (Ebola et Marbourg) sévissent dans des pays africains où elles causent des infirmités et même des morts. C’est le cas au Burkina Faso, en Guinée, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Tanzanie, au Tchad, en Ouganda et en Côte d’Ivoire. Pour une meilleure surveillance de ces maladies, des responsables nationaux de la surveillance et des laboratoires de ces pays sont réunis depuis hier à l’hôtel Ibis du Plateau. Dénommé Aidco (Europe Aid cooperation office), ce projet est appuyé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Oms.

Il s’agira pour les experts de contribuer à la mise en place de « mécanismes permettant la détection précoce et la réponse rapide et adéquate aux menaces de santé publique tant au niveau national qu’international. De même que fournir aux pays des outils (guides techniques, protocoles, etc), par un appui technique et logistique. Il (le projet, ndlr) a démarré au cours du dernier trimestre de l’année 2008, pour une durée de 28 mois». C’est ce qu’a affirmé le représentant du représentant-résident de l’Oms, Dr Hilaire Bassakouaou.

C’est que les maladies endémiques sont devenues un véritable souci dans la région africaine. Toujours selon l’intervenant, « elles ont représenté plus de 50% des événements épidémiques rapportés à l’Oms durant ces trois dernières années. En 1996, plus de 250.000 cas de méningite dont 25.000 décès ont été enregistrés dans les pays de la ceinture de la méningite…La fièvre jaune sévit dans 33 pays africains. Son incidence annuelle est estimée à 200.000 cas avec une létalité de 15% ».

Pr Loukou Guillaume, représentant le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre, qui cadre bien avec la stratégie principale du système sanitaire ivoirien.



La rencontre prend fin vendredi.
Marcelline Gneproust
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