La justice est encore secouée par un arrêt de travail. Les greffiers ont abandonné leurs postes pour protester contre l'arrestation d'un des leurs.
Les greffiers ont mis en exécution leur menace de grève illimitée. Elle a commencé, hier, dans les différentes juridictions du pays. Au palais de justice du Plateau, les portes sont restées fermées. Les grévistes réclament la libération de Me Kouassi N'Guessan Prosper, greffier en chef-adjoint de la section du tribunal d'Aboisso. Il a été arrêté en février après son audition dans l'affaire de délivrance « de faux jugements supplétifs », à Aboisso par le substitut résident du procureur général. Selon Me Dakouri Roger, président du collectif autonome des syndicats des greffiers de Côte d'Ivoire, leur collègue a été inculpé « injustement » et mis sous mandat de dépôt « en violation flagrante des dispositions combinées dans l'affaire de faux commis dans des documents administratifs ». Selon le président du collectif il y a eu vice de procédure au niveau de l'instruction. « Nous estimons que la détention au cours de l'instruction de Me Prosper viole manifestement l'esprit et même la lettre des dispositions de l'article 50 du statut des greffiers. Par conséquent, notre camarade est abusivement arrêté et nous exigeons sa relaxe. Tant qu'il n'est pas libéré, nous allons maintenir la justice fermée », a-t-il soutenu. La fraude, accuse Me Doukouri, a été orchestrée par Siriki Coulibaly, sous-préfet d'Aboisso. « Nous sommes désagréablement surpris de constater que l'auteur principal de ces graves faits qu'est le sous-préfet d'Aboisso, ne fait l'objet d'aucune poursuite et il a curieusement bénéficié d'une promotion à la tête de la sous-préfecture de Grand-Morié », a ajouté le président du collectif des greffiers. Ainsi, toutes les audiences en correctionnelle des flagrants délits sont renvoyées en bloc au 24 avril. De même, les usagers en quête de documents judiciaires devront s'armer de patience.
O.M
Les greffiers ont mis en exécution leur menace de grève illimitée. Elle a commencé, hier, dans les différentes juridictions du pays. Au palais de justice du Plateau, les portes sont restées fermées. Les grévistes réclament la libération de Me Kouassi N'Guessan Prosper, greffier en chef-adjoint de la section du tribunal d'Aboisso. Il a été arrêté en février après son audition dans l'affaire de délivrance « de faux jugements supplétifs », à Aboisso par le substitut résident du procureur général. Selon Me Dakouri Roger, président du collectif autonome des syndicats des greffiers de Côte d'Ivoire, leur collègue a été inculpé « injustement » et mis sous mandat de dépôt « en violation flagrante des dispositions combinées dans l'affaire de faux commis dans des documents administratifs ». Selon le président du collectif il y a eu vice de procédure au niveau de l'instruction. « Nous estimons que la détention au cours de l'instruction de Me Prosper viole manifestement l'esprit et même la lettre des dispositions de l'article 50 du statut des greffiers. Par conséquent, notre camarade est abusivement arrêté et nous exigeons sa relaxe. Tant qu'il n'est pas libéré, nous allons maintenir la justice fermée », a-t-il soutenu. La fraude, accuse Me Doukouri, a été orchestrée par Siriki Coulibaly, sous-préfet d'Aboisso. « Nous sommes désagréablement surpris de constater que l'auteur principal de ces graves faits qu'est le sous-préfet d'Aboisso, ne fait l'objet d'aucune poursuite et il a curieusement bénéficié d'une promotion à la tête de la sous-préfecture de Grand-Morié », a ajouté le président du collectif des greffiers. Ainsi, toutes les audiences en correctionnelle des flagrants délits sont renvoyées en bloc au 24 avril. De même, les usagers en quête de documents judiciaires devront s'armer de patience.
O.M