Alain Lobognon, en sa qualité de directeur de la Communication des Forces nouvelles, a tenté hier de rassurer les délégués de ce mouvement qui ont demandé la mardi dernier, à Guillaume Soro de démissionner de son poste de premier ministre. «Il importe d’indiquer que l’appel des délégués a bien été noté par le secrétaire général, le premier ministre Guillaume Soro», a-t-il fait savoir dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Selon M. Lobognon, «cet appel diversement interprété fera l’objet dans les prochains jours de débat au sein des différentes entités des Forces nouvelles pour la prise de décisions courageuses et historiques». D’ores et déjà, il annonce pour le lundi prochain, 20 avril, une concertation entre les membres du directoire et les grands commandements.
La veille, M. Méité Sindou, porte-parole du premier ministre Guillaume Soro, avait pourtant donné le sentiment d’avoir clos le débat en déclarant sans ambiguïté que le premier ministre ne démissionnerait pas. Et qu’il fallait simplement mettre la déclaration des délégués des Forces nouvelles sur le compte de la liberté d’expression.
Tout porte à croire que cette façon de clore le débat n’a pas été bien appréciée par tous et qu’il était bon de ressouder les morceaux.
La grande question est maintenant de savoir s’il s’agit pour Guillaume de faire accepter sa position déjà exprimée par son porte-parole ou de soumettre à l’ensemble des entités des Forces nouvelles, la question de la démission. Dans un cas comme dans l’autre, les risques de dissensions ne sont pas à écarter.
Augustin Kouyo
La veille, M. Méité Sindou, porte-parole du premier ministre Guillaume Soro, avait pourtant donné le sentiment d’avoir clos le débat en déclarant sans ambiguïté que le premier ministre ne démissionnerait pas. Et qu’il fallait simplement mettre la déclaration des délégués des Forces nouvelles sur le compte de la liberté d’expression.
Tout porte à croire que cette façon de clore le débat n’a pas été bien appréciée par tous et qu’il était bon de ressouder les morceaux.
La grande question est maintenant de savoir s’il s’agit pour Guillaume de faire accepter sa position déjà exprimée par son porte-parole ou de soumettre à l’ensemble des entités des Forces nouvelles, la question de la démission. Dans un cas comme dans l’autre, les risques de dissensions ne sont pas à écarter.
Augustin Kouyo